L’Appel de l’aventure / Épisode 01

Des aventures hors norme autour du monde

Au programme de l’épisode 01 de L’Appel de l’aventure:

2:33 // On vous présente le papy des mers, un Français qui a traversé l’Atlantique… en tonneau.

6:10 // Retour sur l’incroyable course de 24 000 km entre l’Antarctique et l’Arctique qu’a effectuée un Chinois.

11:27 // On prend des nouvelles d’une famille de neuf en voyage autour du monde à la voile. Après trois ans d’aventures, la bande derrière Brume et Pinocchio nous parle à partir du Chili.

____________________________

Épisode présenté en collaboration avec Arc’teryx, en partenariat avec la boutique Pagaie Québec.

Vous avez aimé cet épisode? Partagez la baladodiffusion sur vos réseaux, commentez-la et contribuez du coup à faire entendre L’Appel de l’aventure. Parce que sans écoute ni interaction, c’est comme un arbre qui tombe dans une forêt sans témoin… Fait-il réellement du bruit?

Trois ans d’aventures en mer pour la famille de neuf du Pinocchio

QUÉBEC — Vedettes d’un segment de l’épisode 01 de la balado L’Appel de l’aventure, Marcus Forns et sa femme Johanne Gauthier font le point sur leur tour du monde à la voile effectué avec leurs sept enfants, aujourd’hui âgés de 3 à 14 ans.

Trois ans après son départ du Québec, la famille à bord du Pinocchio cumule déjà quatre traversées de l’Atlantique et environ 15 000 milles nautiques au compteur.

Trois ans après son départ, la famille cumule
déjà quatre traversées de l’Atlantique

Après six mois de navigation intense pour contourner le sud de l’Amérique du Sud, dont deux à travers les canaux de la Patagonie, l’équipage s’est entretenu récemment avec Jean-Sébastien, durant le ravitaillement à Chiloé, une île au sud de Puerto Montt au Chili.

Les terribles cinquantièmes hurlants derrières elle, la famille connue sous le nom de Brume et Pinocchio autour du monde découvre désormais la côte du Pacifique. Si la navigation reste un défi de tous les instants, les Forns-Gauthier s’enthousiasment à l’idée d’avancer vers les latitudes tropicales, en route vers la Polynésie française.

Prenez des nouvelles et découvrez le quotidien de cet équipage peu ordinaire, qui n’a pas fini de découvrir les océans du monde en famille. À écouter dans l’épisode 01 de L’Appel de l’aventure.

Une course de 24 000 km de l’Antarctique… à l’Arctique

Bai Bin en action durant son voyage de 24 000 km. — Photo GoFundMe

C’est un défi insensé que c’était lancé l’ultramarathonien chinois Bai Bin. Le temps d’un voyage en continu, l’homme de 48 ans désirait rallier l’Antarctique à l’Arctique à la course. Un «petit» 24 000 km à user ses espadrilles…

Un projet réussi après 433 jours d’efforts, mais non sans de nombreux déboires en cours de route.

Le tracé de 24 000 km entre l’Antarctique et l’Arctique — Photo GoFundMe

Le Chinois espérait compléter l’aventure en moins de 300 jours initialement, mais c’était sans compter des arrêts forcés après une infection bactérienne en Colombie, deux hospitalisations au Panama… et un enlèvement au Mexique!

Adepte d’ultramarathon depuis 17 ans, Bai Bin serait un habitué de sorties d’entraînements de plus de 70 km de course. Comme ça, par simple plaisir…

Pour rattrapper le temps perdu après ses multiples mésaventures, Bai Bin a dû prendre les bouchées doubles, avec des journées qui pouvaient aller jusqu’à 100 km durant son défi, dont les deux dernières pour arriver le 8 mai à Tuktoyaktuk, dans le Territoire du Nord-Ouest.

L’histoire ne dit pas combien d’espadrilles ont été sacrifiées durant l’improbable périple.

Une course folle à découvrir dans l’épisode 01 de L’Appel de l’aventure.

L’Atlantique en tonneau pour le papy des mers

Voilà bien une aventure où la patience et l’abandon à la nature étaient les plus importants partenaires.

En effet, pour une traversée de l’Atlantique en solo pour le moins inusitée, le septuagénaire Jean-Jacques Savin a donné totalement le contrôle à l’océan.

À bord d’un tonneau sur mesure, le Français s’est laissé guider par les vents et les courants entre les Canaries et les Caraïbes pendant 127 jours et des poussières.

À bord de son embarcation de 3 m de long par 2,10 m de large fabriquée de manière bien artisanale, l’aventurier n’avait aucun moyen de propulsion pour contrôler son trajet.

Une aventure de près de 5000 km qui était le rêve d’une vie pour Savin.

On vous en parle dans l’épisode 01 de L’Appel de l’aventure.