Épisode 14: les équipements coups de coeur de Sébastien Lapierre (1er de 3)

Question de clore la première saison de L’Appel de l’aventure en beauté, Jean-Sébastien, Sébastien et Joanie St-Pierre partagent quelques-uns de leurs produits préférés dans l’épisode 14.

Dans ce premier texte d’une série de trois, voici la liste de l’aventurier Sébastien Lapierre.


Boxers Merino Sport 150 de Smartwool

Vêtements en laine mérinos

Tuques, couches de base, gants, bas… le mérinos a sa place partout et dans toutes les déclinaisons.

Si plein de fabricants proposent des articles performants en laine de mérinos, Sébastien peut recommander les articles de Smartwool avec assurance, lui qui a porté les vêtements de la marque pendant son expédition au pôle sud.

Prix: variable


Outil multifonction Victorinox

À défaut de transporter un coffre à outils complet, l’outil multifonction Swiss Tool Spirit XC est probablement le meilleur choix pour faire face à n’importe quelle réparation imprévue.

Il se distingue notamment par sa clé à cliquet unique, qui se range malgré tout dans un étui d’un faible encombrement.

Prix: 220 $CAN


Bouteille Nalgene

Un classique! La bouteille Nalgene d’un litre en lexan excelle en toutes circonstances.

Pour le transport de boissons ou encore comme bouillotte en camping d’hiver, les Nalgene sont toujours pratiques.

Découvrez dans le podcast comment Sébastien utilise la sienne…

Prix: 17 $CAN


Sac à dos Osprey Kamber 32

Osprey Kamber 32

Le sac à dos de Sébastien a perdu un peu de son éclat après son long séjour en Antarctique, mais son Osprey Kamber 32 a davantage de personnalité… et il est toujours aussi efficace!

C’est d’ailleurs son sac à dos tout usage préféré!

Imaginé pour le ski d’aventure, le Kamber est malgré tout d’une grande polyvalence en toute saison.

Prix: 220 $CAN


inReach Explorer

Toujours à ses côtés dans ses aventures loin de la civilisation, le communicateur inReach Explorer est un fiable compagnon pour Sébastien.

inReach Explorer fabriqué par DeLorme

Grâce au communicateur par satellites, l’aventurier peut rester en contact avec proches et amis sous la forme de messages textes, même hors de la couverture cellulaire.

C’est aussi un GPS avec cartes intégrées. Et bien sûr, une balise d’urgence qui permet d’entrer en contact avec les autorités compétentes si jamais les choses tournent mal.

Preuve de la fiabilité et de la robustesse de l’appareil, Sébastien utilise toujours la version originale de l’Explorer, manufacturée à l’origine par DeLorme.

La gamme inReach est désormais fabriquée par Garmin, mais le système reste très semblable et l’utilisation la même, toujours aussi efficace.

Prix: à partir de 370 $CAN, plus abonnement


Montre Suunto Ambit 3 Peak

Suunto Ambit 3 Peak

Véritable ordinateur de poignet, la montre Suunto Ambit 3 Peak a rendu de fiers services à Sébastien, autant à l’entraînement que durant ses expéditions.

De la distance parcourue, à la météo à prévoir, en passant par l’altitude ou la température, la Suunto permet de garder à l’oeil les variables des aventures en cours.

Si elle date déjà de quelques années et a depuis été remplacée par des versions plus récente chez Suunto, la Ambit 3 Peak conserve une place de choix au poignet de Sébastien.

Prix: non disponible


Réchauds MSR Pocket Rocket et XGK

La version originale du MSR Pocket Rocket

C’est connu, un aventurier affamé n’ira pas tellement loin!

Pour explorer le ventre plein, Sébastien utilise en été la première version du réchaud à cartouche Pocket Rocket de Mountain Safety Research (MSR).

Léger, compact et facile à utiliser, le Pocket Rocket se trimballe facilement partout et n’abandonne jamais.

En hiver, pour faire fondre la neige en vue des corvées d’eau, le légendaire XGK de MSR demeure le réchaud de choix en conditions difficiles.

Malgré sa vénérable douzaine d’années et un usage intensif en expédition, dont au Groenland et en Antarctique, le XGK de Sébastien reste toujours aussi efficace, notamment grâce à la possibilité d’en faire aisément l’entretien.

Prix: 60 $CAN et 200 $CAN

Écoutez la mention spéciale concernant nos choix présentés
et nos liens avec certains fabricants et partenaires.


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L’aventure selon Lapierre: le vrai et le faux à la sauce des médias sociaux

L’aventurier Sébastien Lapierre s’est amusé à voir — et à revoir — une récente excursion dans les Hautes-Laurentides sous la loupe déformante des médias sociaux. Preuve qu’entre le récit et la réalité, il y a parfois deux mondes!

RÉCIT SENSATIONNEL (entre parenthèses et en italique se trouvent les faits sans exagération… Comme quoi tout ce qu’on voit et lit sur les réseaux sociaux n’est pas toujours exact et qu’un récit d’aventure, même véridique, peut facilement induire en erreur)

Site de camping paradisiaque sur le bord d’une jolie rivière des Hautes-Laurentides alors que le paysage s’efface discrètement dans la brume matinale de ce frais matin de juillet.

Un endroit discret et relaxant (si on fait abstraction du pont enjambant la rivière et sur lequel roulent de nombreux véhicules lourds) découvert un peu par hasard après une longue progression (10 minutes, c’est plus long que 2…), à travers la forêt dense (il y avait toutefois un petit sentier) et le long de parois escarpées (ça c’est quand je marchais sur le route asphaltée) alors que je tentais de pousser plus loin l’exploration de ce cours d’eau inconnu (inconnu de plusieurs milliards de personnes sur terre, les Chinois ne la connaissent certainement pas cette petite rivière).

La conclusion aurait toutefois pu être bien différente et dramatique (comme toute journée de notre vie après tout). Voulant progresser à tout prix (je voulais juste m’éloigner le plus possible de ce pont), je m’accroche à une branche alors que je suis suspendu à plusieurs pieds (deux pieds c’est plusieurs selon la langue française) au dessus du lit de la rivière.

Alors que j’effectue un transfert de poids, je sens la branche faiblir, puis se casser! Je suis conscient qu’une chute dans ce fort courant (c’est fort de l’eau) pourrait m’être fatale (si je tombe et que je garde la tête immergée assez longtemps je risque de me noyer), mais heureusement je chute tout près d’un contre-courant (de toute façon, à cet endroit il n’y a qu’environ 40 cm de profondeur) qui me permet de m’extirper de ma fâcheuse position… Je l’ai échappé belle!

Mais je ne suis pas au bout de mes peines: l’hypothermie me guette (si je reste là sans bouger complètement trempé, il se pourrait que je me mette à frissonner, ce qui est le premier degré d’une hypothermie légère).

Il me faut vite établir le campement (il commence à faire noir après tout!), me changer en espérant que le contenu de mon sac à dos est encore sec (surtout ma boîte de Pringles!) et surtout me mettre à l’abri des nombreuses bêtes sauvages assoiffées de sang (il y a des maringouins par centaine!!!) qui rôdent autour de moi.

Je découvre heureusement cette petite plage sablonneuse au détour d’un méandre (je suis revenu sur mes pas vers la petite plage au pied du pont) où je décide de m’installer pour la nuit.

C’est finalement complètement exténué (bon disons plutôt un peu fatigué) que je m’endors enfin après avoir réussis à me nourrir avec quelques réserves trouvées au fond de mon sac à dos (j’avais pris un bon souper au resto quelques heures avant donc je n’avais pas si faim, mais j’avais au fond de mon sac à dos quelques canette de boisson alcoolisée pour mon séjour… il y a quand même pas mal de calories là-dedans!)


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L’art de partir en «nowhere», selon Lapierre

«Toi, après avoir atteint le pôle sud en solitaire, tu dois trouver ça plate une petite rando au Québec?» 

Je l’ai entendu souvent celle-là et pourtant, non, je ne trouve toujours pas ça ennuyeux car le but est loin d’être le même.  Et mon but en ce mercredi de juin était d’aller relaxer en nature, sans me casser la tête, juste partir et apprécier ce que la nature avait à m’offrir. 

Même quand notre destination reste inconnue, il faut faire le nécessaire pour ne pas se perdre! — Photo Sébastien Lapierre

Alors où aller et que faire?  Du canot? Du kayak? De la rando? Dans Charlevoix ou au Saguenay?

Et si je mettais seulement tout mon matériel dans ma voiture et que je me laissais simplement guider par l’impulsion du moment.  Partir sur un nowhere!

C’est ainsi qu’avec une certaine quantité de matériel — qui me sera principalement inutile, j’en conviens —, j’ai pris la route pour une courte escapade en plein air.

La première décision que j’ai prise fut de prendre la route vers l’ouest, peut-être par automatisme car ces derniers temps toutes mes conférences ont eu lieux dans les environs de Montréal et que lorsque je fais cette route je ne fais que passer sans m’arrêter, alors que plusieurs lieux semblent pourtant très intéressants.  C’est donc ainsi que j’ai laissé écoulé quelques dizaines de minutes avant de prendre une sortie qui allait, je l’espère, me mener vers un lieu inspirant.  

Sans savoir très exactement où je me trouvais, j’ai décidé que ce coin serait parfait pour une petite rando et c’est muni d’un certain minimum que je me suis lancé vers une belle petite aventure qui allait m’offrir un superbe spot pour installer ma tente le soir venu! 

Comme quoi, même après avoir conquis le pôle sud en solitaire, il est encore possible de me laisser émerveiller par ce que la nature a à m’offrir… dans le nowhere.

Écoutez le récit complet dans le podcast.


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