Coup de coeur télévisuel du moment pour plusieurs, l’émissionExpédition kayak avec les pagayeurs du collectif Québec Connection attire l’attention d’un large public actuellement.
Bien connus dans l’univers des sports d’eau vive depuis presque 10 ans, les gars de Québec Connection passent ainsi à la vitesse supérieure ce printemps et crèvent l’écran à bord de leur kayak de rivière.
L’émission en cours de diffusion, il était plus que temps de reprendre contact avec ces deux membres fondateurs du collectif pour jaser des dessous de cette production télé à ne pas manquer durant le confinement.
La spectaculaire série de 10 épisode est diffusée le jeudi à 21h — et en reprise sur demande — sur UnisTV.
Les sessions photographiques de Dom Daher sont superbes malgré le fait que les modèles, des personnalités de l’aventure comme les coureurs et montagnards Kilian Jornet et Emilie Fosberg, ou encore la grimpeuse et alpiniste Liv Sansov, se retrouvent en action parmi les détritus.
Une façon de marquer les esprits pour Daher et les 10 sportifs mis en lumière de la sorte. Pour cette campagne baptisée «Une bouteille à la mer», une initiative du freeskieur MathieuNavillod, l’idée était de mettre en contexte certains des premiers acteurs à constater directement la dégradation des milieux naturels.
Kilian Jornet, Emelie Fosberg, Liv Sansoz, Jean-Frédéric Chapuis (skicross, VTT), Mathieu Navillod (freeski), Stéphane Tourreau (apnée), Zébulon Roche (alpinisme, parapente), Rico Leroy (surf, SUP), Laurie Renoton (course en sentier, VTT, ski alpinisme) et Romain Raisson (parapente, freeski) posent ainsi pour Dom Daher dans des environnements sombres et sales qui tranchent avec ceux où l’on est habité de les voir évoluer, en grande nature.
Campagne avec Emilie Fosberg — Photos Dom DaherCampagne avec Romain Raisson — Photos Dom DaherCampagne avec Kilian Jornet — Photos Dom Daher
«Cette prise de parole collective me semble importante au moment où l’on sent les gens de plus en plus réceptifs au discours sur l’environnement. En tant qu’athlète de haut niveau, je suis acteur de cette pollution : on voyage partout dans le monde, on a beaucoup de matériel. Il y a quelques années, on prenait des hélicos pour les tournages, on parcourait la planète dans tous les sens en avion. Une vraie hérésie, avec le recul. Mais on peut se racheter et c’est le moment de le faire. La question est : comment réduire cette empreinte? Pour ma part, en réduisant mes allées et venues, en prenant le train quand c’est possible, en mangeant des légumes de mon jardin, en ayant l’habitation la plus écologique possible. Je sais que tout le monde ne peut pas se permettre de manger bio, que c’est une sorte de privilège, mais on peut faire du lobbying auprès des grosses compagnies alimentaires pour les obliger à faire du vrai bio bon marché. On a crée des montagnes de poubelles, mais en triant et en recyclant, on peut les réduire considérablement.»
La campagne présente du coup des statistiques frappantes liées à notre effet sur l’environnement, ou encore encourageant le recyclage ou d’autres moyens pour faire sa part et aider la nature.
De quoi attirer l’attention et faire réfléchir le public… et les athlètes eux-mêmes.
Car seul bémol, la remarque d’observateurs qui trouvent un peu hypocrite l’association entre certaines de ces vedettes et des commanditaires au coeur de réelles préoccupations environnementales. Le cas de Jornet et son partenaire Volvic, l’eau en bouteille, fait notamment sourciller depuis un moment.
Faut-il s’en offusquer? Vous en pensez quoi?
(Re)découvrez les épisodes de la saison 01 de L’Appel de l’aventure — votre balado plein air
Il devient facile d’oublier les risques encourus en kayak de rivière, lorsque les limites sont repoussées.
Ramené en circulation sur les réseaux sociaux récemment, un extrait d’une série documentaire du National Geographic en fait l’ultime démonstration.
Le kayakiste Ryan Lucas a passé de très longues minutes immergé après avoir perdu conscience. — Image tirée d’une vidéo
Une descente calculée pour des kayakistes expérimentés vire soudainement au cauchemar. L’action date d’il y a quelques saisons, en février 2017 en Nouvelle-Zélande, et met en action le Québécois Mike Roy, membre du collectif Québec Connection.
Tout bascule quand le kayakiste d’expérience Ryan Lucas atterit à plat en sautant une chute de 25 mètres dans le parc Kaimanawa et perd conscience.
À l’eau pour assurer sa sécurité, Mike Roy fait alors l’impossible pour tirer son copain insconcient du pétrin. De longues minutes s’écoulent durant lesquelles Lucas reste immergé…
Malgré la panique bien réelle que l’on peut entendre et percevoir chez Roy, les caméras GoPro embarquées donnent un aperçu du sang-froid du Québécois dans ses efforts pour sauver et réanimer son malheureux compagnon.
Question de clore la première saison de L’Appel de l’aventure en beauté, Jean-Sébastien, Sébastien et Joanie St-Pierre partagent quelques-uns de leurs produits préférés dans l’épisode 14.
Dans ce dernier texte d’une série de trois, voici la liste de Jean-Sébastien Massicotte.
C’est la doudoune d’expédition par excellence quand le mercure descend au plus bas.
Grâce à une coupe différentielle entre les parties extérieure et intérieure, le duvet de première qualité de puissance 850 offre un gonflement enveloppant tout en ne donnant pas à l’utilisateur l’impression d’être le Bonhomme Michelin. La membrane Gore Thermium protège quant à elle des précipitations.
Le Firebee est assez compact pour le transport dans l’action et vient avec un sac de rangement intégré.
Arc’teryx Cerium LT Hoody pour femme
Pour un usage moins extrême, un choix à considérer est la gamme Cerium, également de notre partenaire Arc’teryx.
La version LT est sans doute la plus polyvalente comme doudoune de service. En hiver, elle est parfaite par-dessus tous les vêtements pendant les arrêts, ou sinon comme couche intermédiaire par temps très froid.
Elles ont toutes les qualités pour briller dans les conditions les plus rigoureuses: enveloppe en Gore-Tex imper-respirante, paumes en cuir, coutures en kevlar, doublures amovibles, cordons de sécurité aux poignets… la liste est longue!
Testées sur les plus haut sommets du monde, les mitaines Alti Mitts ne font qu’un compromis, soit celui de la dextérité fine.
En combinaison, «Js» arrive à manipuler les commandes de ses appareils photo sans avoir à se dénuder les mains. Idem pour l’écran tactile de son téléphone, puisque le Stormtracker est doté de doigts en cuir Sensor.
Un ensemble ultraperformant à toutes les températures et qui a fait ses preuves dans une panoplies d’activités en conditions hivernales.
Prix: 230 $CAN et 90 $CAN
Sacs étanches Watershed
Depuis plusieurs années, Jean-Sébastien utilise les sacs de la compagnie Watershed pour transporter sur — et dans — l’eau ses plus fragiles équipements.
Souples et entièrement submersibles, les sacs Watershed possèdent une fermeture unique, appelée ZipDry, qui est supposément étanche jusqu’à… 90 m!
À bord de kayaks et d’autres embarcations, Jean-Sébastien a utilisé amplement les modèle Ocoee et Chattooga, qui possèdent respectivement de volumes de 15 et 30 litres.
La fermeture à glissière étanche en diagonal du sac rend le contenu facilement accessible tout en assurant la protection parfaite du matériel, aussi fragile soit-il.
Ce sac de pont est particulièrement bien adapté pour un usage en surf à pagaie.
Prix: à partir de 118 $US et 270 $CAN
Réchaud MSR Reactor
Si vous n’avez pas encore essayé les réchauds de type radiant, il est grand temps de vous y mettre.
Compact et simple à utiliser dans l’action, le Reactor est d’une rapidité redoutable quand vient le temps de faire bouillir de l’eau.
Cependant, oubliez ici la capacité à mijoter des repas. Le réchaud en question est conçu pour faire fondre de la neige et faire bouillir l’eau pour les mets déshydratés. That’s it!
Économe en carburant, le Reactor est robuste et polyvalent avec ses trois formats de casseroles disponibles (1 litre, 1,7 litre et 2,5 litres).
Ce tout-en-un se distingue également des réchauds à cartouche standards par sa capacité à fonctionner même sous zéro, au-delà des -10 ºC.
Prix: à partir de 275 $CAN
Connecteur à cartouches Gas Saver+ de G-Works
C’est le genre de gadget à la simplicité si désarmante qu’on se demande pourquoi il n’a pas été inventé plus tôt…
Gas Saver+ de G-Works
Si comme Jean-Sébastien vous vous retrouvez avec une série sans fin de cartouches de carburant à moitié pleines — ou vides, c’est selon — à la maison, le connecteur Gas Saver+ de G-Works tombera à point.
Le scénario est connu; au moment de partir à l’aventure avec un réchaud à cartouche, le désir de transporter un réservoir de carburant plein l’emporte plus souvent qu’autrement. Si bien que s’additionne ainsi les cartouches partiellement utilisées dans l’atelier.
Le Gas Saver+ de G-Works permet le transfert de carburant entre deux cartouches.
Grâce au Gas Saver+, il est possible de connecter deux cartouches ensemble pour tranférer le gas d’une à l’autre.
Il suffit de mettre au froid celle qui doit «recevoir» le combustible pour diminuer la pression dans celle-ci. Et le tour est joué!
Idéalement, il est préférable de faire la manoeuvre à l’extérieur et en utilisant une balance pour s’assurer de respecter un transfert adéquat.
L’accessoire machiné avec soin par G-Works, une obscure entreprise coréenne, n’est pas donné, mais il permet de réaliser des économies quand on doit utiliser régulièrement des cartouches de petits formats.
La possibilité de remplir plus d’une fois à partir de formats plus grands — et moins dispendieux — fera une différence pour le portefeuille et l’environnement à la longue.
Dotée d’un filtre à fibres creuses d’un indice de porosité de 0,1 micron, la bouteille BeFree présente un étonnant débit de deux litres à la minute. Si bien qu’y boire est pratiquement l’équivalent d’utiliser une gourde sans filtre.
Barrière physique aux impuretés, la BeFree protège contre les bactéries et les sporocystes dangereux. Pour les virus, il faudra y ajouter une protection chimique, comme un composé de chlore de type Pristine.
Mais pour un usage simple dans de nombreuses situations au Québec, la BeFree — disponible en version de 0,6 litre, 1 litre et 3 litres — sera parfaite.
Facile à nettoyer, le filtre de la BeFree a une durée de vie de 1000 litres.
Prix: 50 $CAN
Outil multifonction Leatherman Wave
Leatherman Wave dans sa version originale avec embouts de tournevis et étui de nylon.
Incroyable, mais Leatherman aurait vendu plus de 10 millions d’exemplaires de son outil multifonction Wave. Dix millions! Rien que ça!
Jean-Sébastien possède un exemplaire de ce légendaire Leatherman et il le traîne toujours — ou presque — avec lui.
Un coffre à outils portatif qui est prêt à toutes les tâches, dans toutes les situations.
L’ensemble d’embouts de tournevis (30 $CAN) et la rallonge (22,50 $CAN) en option couvrent la très grande majorité des besoins. Et une fois le Wave et ses accessoires rangés dans l’étui en nylon, le tout est ultra compact.
Pour ses 35 ans d’existence, Leatherman a corrigé très légèrement l’outil en y ajoutant un coupe-fil remplaçable dans ce qui est devenu le Wave+. La perfection… améliorée!
Prix: 124 $CAN
Montre intelligente Garmin Fenix 5x
Montre intelligente Garmin Fenix 5x
S’il y a un accessoire qui ne quitte jamais Jean-Sébastien dans toutes les circonstances et activités, c’est bien sa montre GPS Garmin de la série Fenix.
Après la Fenix 3, il utilise depuis déjà quelques années la 5x avec verre saphir.
Un précieux outil de planification et de suivi sur le terrain quelque soit le sport ou le type de sortie.
Ordinateur de bord, station météo, poste de contrôle pour les notifications et le contrôle de la musique du cellulaire… la 5x est une vraie surdouée.
À l’entraînement en course à pied, à vélo, en kayak ou encore en rando, la Fenix enregistre avec précision et sans faille tous les paramètres du moment, pour ensuite les transférer automatiquement sur Garmin Connect, l’application de compilation et de partage des données du géant de l’électronique.
La robustesse de la 5x est particulièrement remarquable. Malgré un usage quotidien qui se compte en années, la montre paraît encore presque neuve. La lunette en verre saphir est toujours immaculée sans aucune protection supplémentaire.
Le communicateur par satellites inReach Explorer+ de Garmin
Si Jean-Sébastien ne peut se passer de sa montre Fenix, un autre appareil de Garmin compte dans les équipements incontournables du sportif: le inReach Explorer+.
Depuis les tous débuts des appareils inReach, les tests ont toujours été concluants.
De la Baie-James aux monts Groulx en passant par le sommet d’Hawaii à plus de 4200 m, le communicateur par satellites a permis à «Js» de rester en contact avec proches et amis, tout en étant prêt aux situations d’urgences lorsque loin des réseaux de communication.
Fort du succès des ses appareils inReach, Garmin (qui a racheté la division à DeLorme en 2016) a bonifié la gamme. Dans tous les cas, l’utilisation des appareils à partir de l’application mobile Earthmate est d’une efficacité rassurante.
Des appareils qui nécessitent un forfait d’abonnement mensuel, variable selon les besoins, mais qui peut être suspendu à faible coût.
Un investissement qui offre cependant un réelle paix d’esprit lorsque l’aventure nous amène loin dans la nature. Et ça, ça n’a pas de prix.
Prix: 520 $CAN, plus forfait d’abonnement
Écoutez la mention spéciale concernant nos choix présentés et nos liens avec certains fabricants et partenaires.
Écoutez le plus récent épisode de L’Appel de l’aventure — votre balado plein air
Sébastien Lapierre nous parle d’abord de l’expédition de haut niveau en cours au pôle nord, mettant en action les légendaires Borge Ousland et Mike Horn.
Puis nous sommes allés faire un tour au Basecamp The North Face dans Portneuf. L’organisateur Loïck Martel-Magnan nous explique le concept qui fait courir les foule.
Déjà que traverser la Manche à la nage est un exploit digne de toutes les vantardises — dont on peut abuser jusqu’à la fin de son existence assurément —, imaginez maintenant quand on le fait… quatre fois de suite!
C’est ce qu’a réalisé en début de semaine l’Américaine Sarah Thomas, 37 ans, devenant du coup la première personne à réaliser l’exploit. La Texane d’origine a pris un peu plus de 54 heures pour relier quatre fois l’Angleterre et la France.
Après avoir notamment complété la traversée en 2012 et en 2016, Thomas a connu des ennuis de santé. Elle a combattu un cancer du sein en 2018. C’est d’ailleurs à toutes les survivantes que Sarah Thomas a dédié son exploit.
La nageuse d’expérience a dû batailler ferme de jour comme de nuit contre les courants et la marée qui lui ont compliqué la vie passablement. D’environ 128 km calculés sur papier pour les deux aller-retours, la distance a été étiré jusqu’à près de 210 km à cause des éléments qui ont influencé le trajet de la nageuse.
Sarah Thomas en action entre l’Angleterre et la France — Photo tirée de Facebook
Comme si le défi n’était pas assez de taille comme ça, il a été rendu encore plus difficile par une nausée persistante dont a souffert la sportive tout au long de l’effort. L’équipe de soutien de Thomas a tenté tant bien que mal de trouver une solution, en vain.
Fait à noter, l’entourage de la nageuse ne pouvait pas lui toucher durant toute l’aventure, seulement lui remettre le nécessaire pour assurer son ravitaillement. Et comme elle le raconte elle-même sur Facebook dans son récit de l’exploit, Thomas devait rester en contact avec l’eau en permanence, y compris à ses arrivées intermédiaires en France et en Angleterre.
Auparavant, seulement quatre nageurs avaient traversé la Manche trois fois de suite.