Il complète les 101 km de l’ultra trail CCC… sur une seule jambe!

Si la récente performance de l’ultra traileur espagnol Gorka Zubeldia Letamendia, à la prestigieuse CCC, ne vous inspire pas à passer à l’action pour vous dépasser, rien ne le fera!

L’utra-traileur espagnol Gorka Zubeldia Letamendia célèbre au fil d’arrivée de la prestigieuse CCC. — Photo tirée de Facebook/Coeur Handisport

Amputé tibial, l’homme de presque 50 ans a complété en marge de l’Ultra trail du Mont-Blanc (UTMB) le réputé ultra trail CCC (Courmayeur-Champex-Chamonix). Un «petit» 101 km dans les Alpes avec un dénivelé positif de 6000 m. Rien que ça!

Dernier à finir l’épreuve, le coureur a pris 28 heures et 5 minutes pour croiser le fil d’arrivée sous les applaudissements nourris de la foule.

Une fois la ligne passée, Zubeldia Letamendia s’est assis sous l’arche pour retirer sa prothèse et célébrer le moment en la portant bien haut.

Une scène d’une grande instensité qui souligne une fois de plus comment les limites physiques sont au fond celles de l’esprit…

Bravo!


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Empilade monstre à la course d’enduro Mountain of Hell

Dans une course de vélo particulièrement folle, la conséquence d’une erreur peut être tout à fait monstrueuse.

Et l’on ne peut si bien dire qu’au sujet de la course d’enduro en vélo de montagne Mountain of Hell, présentée le 30 juin dernier à la station des Deux Alpes, en France.

Dans une grisante course de 25 km en descente qui s’amorce dans la neige à 3400 m d’altitude pour finir dans les boisés de la vallée, des centaines de cyclistes se sont empilés dans une chute collective monstre après l’erreur de pilotage de l’un d’eux.

Personne n’aurait été sérieusement blessé, mais à voir l’ampleur de l’incident et la vitesse à laquelle déboulaient les coureurs, on comprend que le pire a été évité de justesse.

Sur la piste enneigée et durcie de la station de ski, les kamikazes dévalaient la montagne à vitesse grand V. Certains à plus de 100 km/h dans le haut du parcours.

Il faut voir la prise de vue à la première personne ci-dessous pour comprendre l’intensité de l’affaire…

Un effet domino assez prévisible, il faut en convenir, surtout avec un rétrécissement dans le parcours qui créait un entonnoir…

Mais ça fait un bon spectacle et c’est ce qui démarque le Mountain of Hell, qui en était à sa 20e présentation cette année.

Imaginez une musique de circonstance et l’empilade devient même cocasse tant l’effet à la chaîne est interminable avec les quelque 700 coureurs en action qui se retrouvent coincés et forcés à la chute et à la glissade.

Amusant… mais je passe mon tour pour pareil enfer!

L’empilade a impliqué une grande majorité des quelque 700 coureurs inscrits. — Image tirée de YouTube

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L’Atlantique en tonneau pour le papy des mers

Voilà bien une aventure où la patience et l’abandon à la nature étaient les plus importants partenaires.

En effet, pour une traversée de l’Atlantique en solo pour le moins inusitée, le septuagénaire Jean-Jacques Savin a donné totalement le contrôle à l’océan.

À bord d’un tonneau sur mesure, le Français s’est laissé guider par les vents et les courants entre les Canaries et les Caraïbes pendant 127 jours et des poussières.

À bord de son embarcation de 3 m de long par 2,10 m de large fabriquée de manière bien artisanale, l’aventurier n’avait aucun moyen de propulsion pour contrôler son trajet.

Une aventure de près de 5000 km qui était le rêve d’une vie pour Savin.

On vous en parle dans l’épisode 01 de L’Appel de l’aventure.