Au programme de l’épisode 21 de L’Appel de l’aventure, nous vous proposons de plonger en notre compagnie à la rencontre du cinéaste sous-marin Mario Cyr.
Comme quoi la pandémie a parfois de bons côtés, Jean-Sébastien et Sébastien ont pu attraper Mario chez lui aux Îles-de-la-Madeleine, où il profite du confinement en se gardant occupé et actif.
Bien que ses expéditions, tournages et conférences au programme sont actuellement en suspens, l’explorateur de réputation internationale profite de la pause forcée avec philosophie et sa bonne humeur habituelle.
Partez donc avec nous pour les Îles le temps d’un entretien sympathique avec un homme grandement inspirant.
Une histoire de courage et de résilience est au programme du 16e épisode de L’Appel de l’aventure.
En effet, nous recevons le cinéaste Yannick Limary, blessé gravement l’hiver dernier aux vertèbres et à la moëlle épinière dans un bête accident de planche à neige dans le backcountry.
Son histoire nous avait beaucoup touché l’hiver dernier, tandis que le résident de L’Anse-Saint-Jean tentait de retrouver ses moyens, lui qui était devenu tétraplégique.
Pendant sa convalescence, il a documenté ses progrès avec la ferme intention de reprendre le contrôle de son corps. Une histoire inspirante à découvrir.
Mais avant à L’Appel de l’aventure, notre collaboratrice Joanie St-Pierre revient derrière le micro pour nous présenter le plus récent projet sur lequel elle travaille, l’Académie des explorateurs Vaolo.
Et profitez de l’offre qu’elle fait aux auditeurs du podcast! Pour tous les détails, écoutez Jean-Sébastien dans le segment expliquer la procédure pour courir la chance d’obtenir un acccès pour deux personnes aux essentiels de l’Académie, durant une formation spéciale qui se tiendra les 8 et 9 mai.
Côté actualités en ouverture, Sébastien nous parle d’une controverse qui fait gronder la communauté des explorateurs polaires.
Un article critique du National Geographic n’a pas plu à l’aventurier Colin O’Brady. Fake news, a-t-il jugé et il a demandé rétractation.
Un geste qui n’est pas passé inaperçu et plusieurs des plus grands explorateurs et aventuriers polaires ont choisi de dénoncer cette tentative de museler la presse, dénonçant au passage les exagérations de O’Brady.
Signataire de la lettre d’appui à l’auteur du texte du National Geographic, Sébastien Lapierre nous explique la situation.
Les sessions photographiques de Dom Daher sont superbes malgré le fait que les modèles, des personnalités de l’aventure comme les coureurs et montagnards Kilian Jornet et Emilie Fosberg, ou encore la grimpeuse et alpiniste Liv Sansov, se retrouvent en action parmi les détritus.
Une façon de marquer les esprits pour Daher et les 10 sportifs mis en lumière de la sorte. Pour cette campagne baptisée «Une bouteille à la mer», une initiative du freeskieur MathieuNavillod, l’idée était de mettre en contexte certains des premiers acteurs à constater directement la dégradation des milieux naturels.
Kilian Jornet, Emelie Fosberg, Liv Sansoz, Jean-Frédéric Chapuis (skicross, VTT), Mathieu Navillod (freeski), Stéphane Tourreau (apnée), Zébulon Roche (alpinisme, parapente), Rico Leroy (surf, SUP), Laurie Renoton (course en sentier, VTT, ski alpinisme) et Romain Raisson (parapente, freeski) posent ainsi pour Dom Daher dans des environnements sombres et sales qui tranchent avec ceux où l’on est habité de les voir évoluer, en grande nature.
«Cette prise de parole collective me semble importante au moment où l’on sent les gens de plus en plus réceptifs au discours sur l’environnement. En tant qu’athlète de haut niveau, je suis acteur de cette pollution : on voyage partout dans le monde, on a beaucoup de matériel. Il y a quelques années, on prenait des hélicos pour les tournages, on parcourait la planète dans tous les sens en avion. Une vraie hérésie, avec le recul. Mais on peut se racheter et c’est le moment de le faire. La question est : comment réduire cette empreinte? Pour ma part, en réduisant mes allées et venues, en prenant le train quand c’est possible, en mangeant des légumes de mon jardin, en ayant l’habitation la plus écologique possible. Je sais que tout le monde ne peut pas se permettre de manger bio, que c’est une sorte de privilège, mais on peut faire du lobbying auprès des grosses compagnies alimentaires pour les obliger à faire du vrai bio bon marché. On a crée des montagnes de poubelles, mais en triant et en recyclant, on peut les réduire considérablement.»
La campagne présente du coup des statistiques frappantes liées à notre effet sur l’environnement, ou encore encourageant le recyclage ou d’autres moyens pour faire sa part et aider la nature.
De quoi attirer l’attention et faire réfléchir le public… et les athlètes eux-mêmes.
Car seul bémol, la remarque d’observateurs qui trouvent un peu hypocrite l’association entre certaines de ces vedettes et des commanditaires au coeur de réelles préoccupations environnementales. Le cas de Jornet et son partenaire Volvic, l’eau en bouteille, fait notamment sourciller depuis un moment.
Faut-il s’en offusquer? Vous en pensez quoi?
(Re)découvrez les épisodes de la saison 01 de L’Appel de l’aventure — votre balado plein air
Un duo de photographes a rendu possible un spectaculaire portrait presque nature des voies du légendaire El Capitan, dans le parc national de Yosemite, livrées dans leurs moindres détails grâce à une assemblage de photos gigapixel.
Le résultat stupéfiant est l’oeuvre d’Eric Hanson, de Blueplanet VR, et de Greg Downing, de HyperAcuity.
Le duo a d’abord pris 2000 photos en continue d’Erik Sloan et de Roger Putnam, deux amis grimpeurs, tandis qu’ils étaient en action sur le Nose. Une ascension qui a duré sept heures.
Comme des petites fourmis, les deux grimpeurs paraissent ainsi au centre du géant, captés dans pratiquement chacun de leurs mouvements dans l’image composite.
Le lendemain, Hanson et Downing ont ajouté 2000 autres photos pour saisir chaque détails du célèbre mur de granite californien.
Le panorama ultra haute résolution a été pris à l’aide d’un lentille Canon de 800 mm, dirigée par une tête de trépied motorisée qui a quadrillé la scène pour ne rien rater.
La fabuleuse création est rendue possible par la technologie gigapixel, qui consiste à faire l’assemblage d’une multitude de photos grâce à un logiciel spécialisé.
Dans ce cas, il aura fallu plus de deux ans pour compléter le montage et y ajouter les informations sur les dizaines de voies.