Soyez des héros: restez tranquilles (autour de) chez vous

Je vais briser le punch tout de suite et vous dévoiler directement le message de cette chronique: restez tranquilles (autour de) chez-vous.

Sportifs et aventuriers, jouez ainsi aux vrais héros. Évitez de vous mettre à risques et ne voyagez pas pour pratiquer vos activités de plein air.

Que vous en ayez conscience ou non sur le coup, vous allez sauver des vies en agissant de la sorte. Ça n’a jamais été aussi vrai.

Le port du masque à une époque pas si lointaine où le ski était encore une bonne idée. — Photo Jean-Sébastien Massicotte

Depuis le début de la pandémie de la COVID-19, je suis découragé de voir le nombre de personnes qui ne saisissent pas l’ampleur de la crise et surtout minimisent l’importance des mesures mises en place pour l’enrayer.

Plus d’une semaine après le début de l’urgence sanitaire, de trop nombreuses publications sur les réseaux sociaux sont notamment des demandes de suggestions de sorties, de conseils sur des destinations pour «profiter» de cette période d’arrêt forcé.

Si vous ignorez où vous devriez randonner, courir, rouler ou skier, je vais vous suggérer l’ultime réponse universelle: restez (autour de) chez vous.

D’autres publient leurs aventures en montagne, parfois même sur des pistes désertes — et fermées — de centres de ski.

Il s’en suit immanquablement un débat sous ces publications entre ceux jugés comme «paranoïaques» et les «inconscients».

«Ça ne tuera pas personne que j’aille skier. C’est fermé et il n’y a personne!»

«Oui, mais je sors seul avec mon enfant. Pis si on fait rien, on va virer fou!»

«Je ne frencherai pas d’arbres, promis!»

«J’ai l’expérience, je suis habitué…»

Cette façon de voir les choses doit cesser. Car oui, en agissant en plein air de manière aussi individualiste, il y aura des conséquences.

Je parle de ski, de raquette, mais avec le printemps qui s’installe, c’est aussi de course en sentier dont il est question.

Pas que la course soit dangereuse a priori. C’est même un excellent moyen de ne pas virer dingue durant ces temps troubles. Mais notamment les déplacements d’un coin de la ville à l’autre pour aller s’aérer en espadrilles peuvent devenir problématiques.

Et avec le nombre de parcs et de sentiers qui ferment complètement, les sportifs qui demandent conseil sur les réseaux sociaux seront regroupés davantage, bien qu’ils assurent vouloir sortir seuls.

Plein de gens «seuls» au même endroit, ça fait quand même beaucoup de gens ensemble

Les risques n’en valent pas la peine.

Je ne veux pas être moralisateur, mais ne devenez pas le 31e patient.


Au début de la crise, j’ai moi-même été tenté de fuir la pandémie, ne serait-ce que quelques heures, en forêt. Profiter notamment de la tranquillité du parc national de la Jacques-Cartier, que je connais comme le fond de ma poche. Et pourtant…

Du ski, de la course, de la raquette ou encore de la randonnée. Je peux faire aisément l’aller-retour de mon domicile au coeur du parc sans avoir à faire le plein ou encore même devoir arrêter.

Et normalement sans me faire mal.

Notez ici le «normalement»…

Car il n’y plus rien de normal actuellement. Une mauvaise chute en ski, même accompagné de quelqu’un pour sonner l’alerte et aider, serait vite catastrophique.

Ou imaginez un simple enlisement sur la route d’accès (ça m’est arrivé l’hiver dernier). De quoi transformer une anecdote en situation fort délicate, qui mobiliserait encore d’autres personnes et les mettrait à risques inutilement.

Alors qu’on se comprenne bien: la science et le bon sens civique sont clairement du côté des «paranos» en ce moment.

Ça ne veut pas dire de rester entre quatre murs en permanence, mais concentrez vos activités au grand air autour de chez vous.

Le pire de la crise en encore devant nous et notre seule option face à ce foutu marathon est d’agir pour freiner le virus. Et tout faire pour minimiser ses conséquences pour la population.

Et au-delà de l’isolement volontaire, je me répète, ça signifie ne pas se mettre à risque inutilement.

Ski, escalade, vélo… Imaginez s’il fallait que votre sport préféré vous amène à l’hôpital présentement? Laissez donc la place à une grand-mère fragile ou encore à un enfant atteint de troubles pulmonaires.

J’ai malheureusement en tête les visages de plein de gens que je connais et qui sont à risques. Vous aussi, vous en avez en ce moment.


C’est vrai, la perception du risque est bien relative. Pour certains, aller à l’épicerie est désormais un sport extrême. Mais pour d’autres, la vie active et sportive serait business as usual si ce n’était pas de ces maudites fermetures un peu partout.

Pour les plus téméraires — ou inconscients, c’est selon —, peut-être que le message ne passera jamais. Ou à tout le moins pas tout de suite.

Mais de grâce, épargnez les réseaux sociaux de vos «exploits» durant la période d’isolement volontaire. Inutile d’ajouter la preuve que vous n’avez rien compris.

Et surtout, ça évitera de donner de mauvaises idées à d’autres, qui pourraient croire à tort qu’on peut baisser la garde.

Aux administrateurs de groupes et de pages liés aux activités de plein air, sur Facebook notamment, jouez avec attention votre rôle de modérateurs pour empêcher la désinformation et les mauvais comportements.

Certains sont déjà passés à l’action et c’est tout à leur honneur. Bravo!

Les urgences débordées, l’Italie, l’Espagne et la France ont désormais interdit l’usage sportif du vélo. La France vient aussi de limiter la pratique du jogging à des sorties de maximum deux kilomètres autour de la maison.

Nous n’en sommes pas là, mais restez (autour de) chez vous.

Plus les directives des autorités seront suivies, meilleures sont nos chances de passer à travers la crise rapidement.

Ça signifie un peu moins de sports et d’action dans l’immédiat, c’est sûr.

Mais ces sacrifices permettront de retrouver plus rapidement un semblant de vie normale, avec moins de limitations.

Ici au Québec, nous avons eu la «chance» de voir venir de loin le problème à partir de l’Asie, puis de l’Europe. Et d’apprendre des bons coups et des erreurs.

Mais malgré des actions rapides et bien structurées, nos autorités ont un retard à combler pour contenir le virus.

Alors dans ce difficile combat, n’en rajoutons pas.

Restons à la maison.

Épisode 16/ La leçon de courage de Yannick Limary et l’Académie des explorateurs Vaolo avec Joanie St-Pierre

Une histoire de courage et de résilience est au programme du 16e épisode de L’Appel de l’aventure.

En effet, nous recevons le cinéaste Yannick Limary, blessé gravement l’hiver dernier aux vertèbres et à la moëlle épinière dans un bête accident de planche à neige dans le backcountry.

Son histoire nous avait beaucoup touché l’hiver dernier, tandis que le résident de L’Anse-Saint-Jean tentait de retrouver ses moyens, lui qui était devenu tétraplégique.

Pendant sa convalescence, il a documenté ses progrès avec la ferme intention de reprendre le contrôle de son corps. Une histoire inspirante à découvrir.

Mais avant à L’Appel de l’aventure, notre collaboratrice Joanie St-Pierre revient derrière le micro pour nous présenter le plus récent projet sur lequel elle travaille, l’Académie des explorateurs Vaolo.

Et profitez de l’offre qu’elle fait aux auditeurs du podcast! Pour tous les détails, écoutez Jean-Sébastien dans le segment expliquer la procédure pour courir la chance d’obtenir un acccès pour deux personnes aux essentiels de l’Académie, durant une formation spéciale qui se tiendra les 8 et 9 mai.

Côté actualités en ouverture, Sébastien nous parle d’une controverse qui fait gronder la communauté des explorateurs polaires.

Un article critique du National Geographic n’a pas plu à l’aventurier Colin O’Brady. Fake news, a-t-il jugé et il a demandé rétractation.

Un geste qui n’est pas passé inaperçu et plusieurs des plus grands explorateurs et aventuriers polaires ont choisi de dénoncer cette tentative de museler la presse, dénonçant au passage les exagérations de O’Brady.

Signataire de la lettre d’appui à l’auteur du texte du National Geographic, Sébastien Lapierre nous explique la situation.

Enfin, Jean-Sébastien revient sur le phénomène de la contrefaçon des vêtements techniques, un dossier qu’il a rédigé pour le magazine Espaces (www.espaces.ca/articles/equipeme…r-une-contrefacon).

Bonne écoute!


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Épisode 15 / Lancement de la saison 02 du podcast et fat bike longue distance avec l’Expédition Québec Plein Nord

Nous sommes de retour! C’est avec grand bonheur que nous vous retrouvons pour la saison 02 de L’Appel de l’aventure.

Pour cet épisode inaugural de 2020, Jean-Sébastien et Sébastien lancent la nouvelle saison de votre podcast plein air et en profitent pour d’abord revenir sur ce qu’ils ont fait de marquant dans les dernières semaines.

Dans un premier temps, Sébastien nous parle de son passage sur le lac Saint-Jean pour le Double défi des deux Mario, de la fondation Sur la pointe des pieds.

De son côté, Jean-Sébastien a suivi une formation de sécurité en avalanche. Un cours théorique et pratique qui a confirmé l’importance de maîtriser certaines compétences avant d’aller jouer en montagne.

Les textes mentionnés par Jean-Sébastien dans ces segments: l’histoire du Double défi publié dans Le Soleil et le touchant témoignage d’Adam Campbell, dont la femme est décédée dans une avalanche en janvier.

Sur une note plus joyeuse, Sébastien a pu nous en dire un peu plus sur son passage à l’émission Expédition Extrême, sur les ondes de Z Télé. L’épisode le mettant en vedette sera diffusé le mercredi 11 mars, à 20h.

À voir la bande-annonce de cette quatrième saison qui s’amorce le mercredi 4 mars, l’émission animée par Francis Bouillon sera fort intéressante à suivre.

En deuxième segment du podcast, Jean-Sébastien et Sébastien s’entretiennent avec Simon-Pierre Goneau, de l’Expédition Québec Plein Nord, qui tente actuellement de relier en fat bike les points les plus au sud et au nord du Québec.

Une sortie de vélo d’environ 2800 km dans le froid, les glaces, la solitude… et les ours polaires!

Merci d’être au rendez-vous. Bonne nouvelle saison et bonne écoute!


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Jornet, Fosberg, Sansoz et cie dominent des ordures pour la bonne cause

Les sessions photographiques de Dom Daher sont superbes malgré le fait que les modèles, des personnalités de l’aventure comme les coureurs et montagnards Kilian Jornet et Emilie Fosberg, ou encore la grimpeuse et alpiniste Liv Sansov, se retrouvent en action parmi les détritus.

Une façon de marquer les esprits pour Daher et les 10 sportifs mis en lumière de la sorte. Pour cette campagne baptisée «Une bouteille à la mer», une initiative du freeskieur Mathieu Navillod, l’idée était de mettre en contexte certains des premiers acteurs à constater directement la dégradation des milieux naturels.

Kilian Jornet, Emelie Fosberg, Liv Sansoz, Jean-Frédéric Chapuis (skicross, VTT), Mathieu Navillod (freeski), Stéphane Tourreau (apnée), Zébulon Roche (alpinisme, parapente), Rico Leroy (surf, SUP), Laurie Renoton (course en sentier, VTT, ski alpinisme) et Romain Raisson (parapente, freeski) posent ainsi pour Dom Daher dans des environnements sombres et sales qui tranchent avec ceux où l’on est habité de les voir évoluer, en grande nature.

Campagne avec Emilie Fosberg — Photos Dom Daher
Campagne avec Romain Raisson — Photos Dom Daher
Campagne avec Kilian Jornet — Photos Dom Daher

Sur le site Web du projet, Kilian Jornet explique le passage à l’action:

«Cette prise de parole collective me semble importante au moment où l’on sent les gens de plus en plus réceptifs au discours sur l’environnement. En tant qu’athlète de haut niveau, je suis acteur de cette pollution : on voyage partout dans le monde, on a beaucoup de matériel. Il y a quelques années, on prenait des hélicos pour les tournages, on parcourait la planète dans tous les sens en avion. Une vraie hérésie, avec le recul. Mais on peut se racheter et c’est le moment de le faire. La question est : comment réduire cette empreinte? Pour ma part, en réduisant mes allées et venues, en prenant le train quand c’est possible, en mangeant des légumes de mon jardin, en ayant l’habitation la plus écologique possible. Je sais que tout le monde ne peut pas se permettre de manger bio, que c’est une sorte de privilège, mais on peut faire du lobbying auprès des grosses compagnies alimentaires pour les obliger à faire du vrai bio bon marché. On a crée des montagnes de poubelles, mais en triant et en recyclant, on peut les réduire considérablement.»

La campagne présente du coup des statistiques frappantes liées à notre effet sur l’environnement, ou encore encourageant le recyclage ou d’autres moyens pour faire sa part et aider la nature.

De quoi attirer l’attention et faire réfléchir le public… et les athlètes eux-mêmes.

Car seul bémol, la remarque d’observateurs qui trouvent un peu hypocrite l’association entre certaines de ces vedettes et des commanditaires au coeur de réelles préoccupations environnementales. Le cas de Jornet et son partenaire Volvic, l’eau en bouteille, fait notamment sourciller depuis un moment.

Faut-il s’en offusquer? Vous en pensez quoi?


(Re)découvrez les épisodes de la saison 01 de L’Appel de l’aventure — votre balado plein air

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Épisode 14: les équipements coups de coeur de Jean-Sébastien Massicotte (dernier de 3)

Question de clore la première saison de L’Appel de l’aventure en beauté, Jean-Sébastien, Sébastien et Joanie St-Pierre partagent quelques-uns de leurs produits préférés dans l’épisode 14. 

Dans ce dernier texte d’une série de trois, voici la liste de Jean-Sébastien Massicotte.

Manteaux Arc’teryx Firebee

Véritable sac de couchage ambulant, le manteau en duvet Firebee d’Arc’teryx est d’un confort et d’une chaleur inégalés.

C’est la doudoune d’expédition par excellence quand le mercure descend au plus bas.

Grâce à une coupe différentielle entre les parties extérieure et intérieure, le duvet de première qualité de puissance 850 offre un gonflement enveloppant tout en ne donnant pas à l’utilisateur l’impression d’être le Bonhomme Michelin. La membrane Gore Thermium protège quant à elle des précipitations.

À -36 ºC et exposé aux éléments d’une nuit de février sur le lac Saint-Jean, Jean-Sébastien peut témoigner que le vêtement est phénoménal. Rien de moins.

Le Firebee est assez compact pour le transport dans l’action et vient avec un sac de rangement intégré.

Arc’teryx Cerium LT Hoody pour femme

Pour un usage moins extrême, un choix à considérer est la gamme Cerium, également de notre partenaire Arc’teryx.

La version LT est sans doute la plus polyvalente comme doudoune de service. En hiver, elle est parfaite par-dessus tous les vêtements pendant les arrêts, ou sinon comme couche intermédiaire par temps très froid.

La version SL s’utilise sensiblement de la même façon, bien que moins chaude. Elle est cependant ultra légère et compacte une fois rangée. Le vêtement à traîner partout à l’année!

Le Cerium est disponible avec ou sans capuchon et en versions sans manche.

Dans tous les cas, le duvet est de puissance 850.

Prix: 1200 $CAN, 450 $CAN et 400 $CAN


Mitaines Outdoor Research Alti Mitts

Si avoir froid aux mains est votre hantise, passez à un autre niveau avec les mitaines Alti Mitts d’Outdoor Research.

Elles ont toutes les qualités pour briller dans les conditions les plus rigoureuses: enveloppe en Gore-Tex imper-respirante, paumes en cuir, coutures en kevlar, doublures amovibles, cordons de sécurité aux poignets… la liste est longue!

Testées sur les plus haut sommets du monde, les mitaines Alti Mitts ne font qu’un compromis, soit celui de la dextérité fine.

Gants Outdoor Research Stormtracker Sensor

Pour remédier à la situation dans certaines contextes, Jean-Sébastien remplace la doublure interne par un gant tactile comme le Stormtracker, toujours d’Outdoor Research.

En combinaison, «Js» arrive à manipuler les commandes de ses appareils photo sans avoir à se dénuder les mains. Idem pour l’écran tactile de son téléphone, puisque le Stormtracker est doté de doigts en cuir Sensor.

Un ensemble ultraperformant à toutes les températures et qui a fait ses preuves dans une panoplies d’activités en conditions hivernales.

Prix: 230 $CAN et 90 $CAN


Sacs étanches Watershed

Depuis plusieurs années, Jean-Sébastien utilise les sacs de la compagnie Watershed pour transporter sur — et dans — l’eau ses plus fragiles équipements.

Souples et entièrement submersibles, les sacs Watershed possèdent une fermeture unique, appelée ZipDry, qui est supposément étanche jusqu’à… 90 m!

À bord de kayaks et d’autres embarcations, Jean-Sébastien a utilisé amplement les modèle Ocoee et Chattooga, qui possèdent respectivement de volumes de 15 et 30 litres.

Plus récemment, le sac de 35 litres Greenwater Waterproof Deck Bag de Mustang Survival a été testé avec grande satisfaction.

La fermeture à glissière étanche en diagonal du sac rend le contenu facilement accessible tout en assurant la protection parfaite du matériel, aussi fragile soit-il.

Ce sac de pont est particulièrement bien adapté pour un usage en surf à pagaie.

Prix: à partir de 118 $US et 270 $CAN


Réchaud MSR Reactor

Si vous n’avez pas encore essayé les réchauds de type radiant, il est grand temps de vous y mettre.

Depuis déjà plusieurs saisons, Jean-Sébastien apprécie particulièrement le Reactor de Mountain Safety Research (MSR) pour son efficacité.

Réchaud Reactor d’un litre de MSR

Compact et simple à utiliser dans l’action, le Reactor est d’une rapidité redoutable quand vient le temps de faire bouillir de l’eau.

Cependant, oubliez ici la capacité à mijoter des repas. Le réchaud en question est conçu pour faire fondre de la neige et faire bouillir l’eau pour les mets déshydratés. That’s it!

Économe en carburant, le Reactor est robuste et polyvalent avec ses trois formats de casseroles disponibles (1 litre, 1,7 litre et 2,5 litres).

Ce tout-en-un se distingue également des réchauds à cartouche standards par sa capacité à fonctionner même sous zéro, au-delà des -10 ºC.

Prix: à partir de 275 $CAN


Connecteur à cartouches Gas Saver+ de G-Works

C’est le genre de gadget à la simplicité si désarmante qu’on se demande pourquoi il n’a pas été inventé plus tôt…

Gas Saver+ de G-Works

Si comme Jean-Sébastien vous vous retrouvez avec une série sans fin de cartouches de carburant à moitié pleines — ou vides, c’est selon — à la maison, le connecteur Gas Saver+ de G-Works tombera à point.

Le scénario est connu; au moment de partir à l’aventure avec un réchaud à cartouche, le désir de transporter un réservoir de carburant plein l’emporte plus souvent qu’autrement. Si bien que s’additionne ainsi les cartouches partiellement utilisées dans l’atelier.

Le Gas Saver+ de G-Works permet le transfert de carburant entre deux cartouches.

Grâce au Gas Saver+, il est possible de connecter deux cartouches ensemble pour tranférer le gas d’une à l’autre.

Il suffit de mettre au froid celle qui doit «recevoir» le combustible pour diminuer la pression dans celle-ci. Et le tour est joué!

Idéalement, il est préférable de faire la manoeuvre à l’extérieur et en utilisant une balance pour s’assurer de respecter un transfert adéquat.

L’accessoire machiné avec soin par G-Works, une obscure entreprise coréenne, n’est pas donné, mais il permet de réaliser des économies quand on doit utiliser régulièrement des cartouches de petits formats.

La possibilité de remplir plus d’une fois à partir de formats plus grands — et moins dispendieux — fera une différence pour le portefeuille et l’environnement à la longue.

Bien que fabriqué à l’autre bout du monde, le Gas Saver+ est heureusement disponible sur Amazon.ca.

Prix: 52,23 $CAN


Gourde souple filtrante BeFree de Katadyn

Utilisée autant en randonnée en famille qu’en longue sortie de course en sentier, la gourde souple filtrante BeFree de Katadyn remplit ses promesses à merveille.

Bouteille de 0,6 litre BeFree de Katadyn

Dotée d’un filtre à fibres creuses d’un indice de porosité de 0,1 micron, la bouteille BeFree présente un étonnant débit de deux litres à la minute. Si bien qu’y boire est pratiquement l’équivalent d’utiliser une gourde sans filtre.

Barrière physique aux impuretés, la BeFree protège contre les bactéries et les sporocystes dangereux. Pour les virus, il faudra y ajouter une protection chimique, comme un composé de chlore de type Pristine.

Mais pour un usage simple dans de nombreuses situations au Québec, la BeFree — disponible en version de 0,6 litre, 1 litre et 3 litres — sera parfaite.

Facile à nettoyer, le filtre de la BeFree a une durée de vie de 1000 litres.

Prix: 50 $CAN


Outil multifonction Leatherman Wave

Leatherman Wave dans sa version originale avec embouts de tournevis et étui de nylon.

Incroyable, mais Leatherman aurait vendu plus de 10 millions d’exemplaires de son outil multifonction Wave. Dix millions! Rien que ça!

Jean-Sébastien possède un exemplaire de ce légendaire Leatherman et il le traîne toujours — ou presque — avec lui.

Un coffre à outils portatif qui est prêt à toutes les tâches, dans toutes les situations.

L’ensemble d’embouts de tournevis (30 $CAN) et la rallonge (22,50 $CAN) en option couvrent la très grande majorité des besoins. Et une fois le Wave et ses accessoires rangés dans l’étui en nylon, le tout est ultra compact.

Complément parfait qui s’insère parfaitement dans l’étui, l’allume-feu portatif Exotac nanoStriker XL (36 $CAN) est désormais intégré au kit de «Js».

Pour ses 35 ans d’existence, Leatherman a corrigé très légèrement l’outil en y ajoutant un coupe-fil remplaçable dans ce qui est devenu le Wave+. La perfection… améliorée!

Prix: 124 $CAN


Montre intelligente Garmin Fenix 5x

Montre intelligente Garmin Fenix 5x

S’il y a un accessoire qui ne quitte jamais Jean-Sébastien dans toutes les circonstances et activités, c’est bien sa montre GPS Garmin de la série Fenix.

Après la Fenix 3, il utilise depuis déjà quelques années la 5x avec verre saphir.

Un précieux outil de planification et de suivi sur le terrain quelque soit le sport ou le type de sortie.

Ordinateur de bord, station météo, poste de contrôle pour les notifications et le contrôle de la musique du cellulaire… la 5x est une vraie surdouée.

À l’entraînement en course à pied, à vélo, en kayak ou encore en rando, la Fenix enregistre avec précision et sans faille tous les paramètres du moment, pour ensuite les transférer automatiquement sur Garmin Connect, l’application de compilation et de partage des données du géant de l’électronique.

La robustesse de la 5x est particulièrement remarquable. Malgré un usage quotidien qui se compte en années, la montre paraît encore presque neuve. La lunette en verre saphir est toujours immaculée sans aucune protection supplémentaire.

Un bijou de technologie qui ne cesse d’évoluer, comme le démontre les dernières versions de la gamme; la série Fenix 6, déclinée en un nombre toujours grandissant de tailles et d’options.

Prix: variable


Communicateur InReach Explorer+ de Garmin

Le communicateur par satellites inReach Explorer+ de Garmin

Si Jean-Sébastien ne peut se passer de sa montre Fenix, un autre appareil de Garmin compte dans les équipements incontournables du sportif: le inReach Explorer+.

Depuis les tous débuts des appareils inReach, les tests ont toujours été concluants.

De la Baie-James aux monts Groulx en passant par le sommet d’Hawaii à plus de 4200 m, le communicateur par satellites a permis à «Js» de rester en contact avec proches et amis, tout en étant prêt aux situations d’urgences lorsque loin des réseaux de communication.

Fort du succès des ses appareils inReach, Garmin (qui a racheté la division à DeLorme en 2016) a bonifié la gamme. Dans tous les cas, l’utilisation des appareils à partir de l’application mobile Earthmate est d’une efficacité rassurante.

Des appareils qui nécessitent un forfait d’abonnement mensuel, variable selon les besoins, mais qui peut être suspendu à faible coût.

Un investissement qui offre cependant un réelle paix d’esprit lorsque l’aventure nous amène loin dans la nature. Et ça, ça n’a pas de prix.

Prix: 520 $CAN, plus forfait d’abonnement

Écoutez la mention spéciale concernant nos choix présentés 
et nos liens avec certains fabricants et partenaires.


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Épisode 12 / Spécial ski de montagne avec Maxime Bolduc de la FQME et Thomas Thiery d’Est Ski

En attendant la neige, profitez d’un tour d’horizon en vue de la prochaine saison de ski de montagne avec l’épisode 12 de votre podcast plein air L’Appel de l’aventure.

Dans un premier temps (1:52), Maxime Bolduc, coordonateur ski de montagne à la Fédération québécoise de la montagne et de l’escalade, nous parle du phénomène qui gagne en popularité hiver après hiver.

Développement, sécurité, nouvelles destinations… Jean-Sébastien fait le tour du sujet avec Maxime.

Puis, entretien avec Thomas Thiery (35:13), du populaire collectif Estski.ca. On revient sur les débuts du projet, la passion du skieur français pour la glisse dans l’Est et les expéditions récentes au Labrador.

D’ailleurs, ne ratez pas la présentation du film Bienvenue à Nain en novembre (boutique.estski.ca).

Épisode présenté en collaboration avec www.arcteryx.com, en partenariat avec la boutique www.pagaiequebec.com

Bonne écoute!


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