S’envoler au-dessus du Tour de France

Faut-il célébrer ou plutôt dénoncer pareille «tradition» désormais en place durant le Tour de France?

La question reste entière, mais qu’importe la réponse le spectacle d’un kamikaze au guidon de son vélo de montagne qui s’envole au-dessus du peloton reste à coup sûr spectaculaire.

La cascade n’est pas nouvelle, mais le Français Valentin Anouilh a voulu à son tour rendre «hommage» à la plus importance course cycliste de la planète et à ses athlètes.

Durant l’étape de lundi dernier entre St-Flour et Albi, le casse-cou de 19 ans a trouvé l’endroit propice pour son envolée.

Au-delà du courage — ou de la folie! — qu’il faut pour réaliser pareil saut de 16 mètres, c’est une question de synchronisme qu’il faut avoir pour défier le peloton de la sorte.

Valentin Anouilh a survolé le peloton du Tour de France lundi durant l’étape entre Saint-Flour et Albi. — Photo tirée de YouTube

Un saut qui doit aussi être préparé dans la plus grande discrétion pour ne pas éveiller les soupçons des forces de l’ordre et des organisateurs, qui ne sauraient tolérer pareille action.

Depuis 2003, une série de cyclistes n’ayant pas peur aux yeux ont pourtant réalisé l’exploit durant le Tour de France.

L’an passé, Alexis Bosson avait fait sensation durant une étape, survolant le peloton avec un saut sans les mains qui avait été capté en direct durant la retransmission mondiale du Tour.

Ça méritait presque le maillot jaune…

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Empilade monstre à la course d’enduro Mountain of Hell

Dans une course de vélo particulièrement folle, la conséquence d’une erreur peut être tout à fait monstrueuse.

Et l’on ne peut si bien dire qu’au sujet de la course d’enduro en vélo de montagne Mountain of Hell, présentée le 30 juin dernier à la station des Deux Alpes, en France.

Dans une grisante course de 25 km en descente qui s’amorce dans la neige à 3400 m d’altitude pour finir dans les boisés de la vallée, des centaines de cyclistes se sont empilés dans une chute collective monstre après l’erreur de pilotage de l’un d’eux.

Personne n’aurait été sérieusement blessé, mais à voir l’ampleur de l’incident et la vitesse à laquelle déboulaient les coureurs, on comprend que le pire a été évité de justesse.

Sur la piste enneigée et durcie de la station de ski, les kamikazes dévalaient la montagne à vitesse grand V. Certains à plus de 100 km/h dans le haut du parcours.

Il faut voir la prise de vue à la première personne ci-dessous pour comprendre l’intensité de l’affaire…

Un effet domino assez prévisible, il faut en convenir, surtout avec un rétrécissement dans le parcours qui créait un entonnoir…

Mais ça fait un bon spectacle et c’est ce qui démarque le Mountain of Hell, qui en était à sa 20e présentation cette année.

Imaginez une musique de circonstance et l’empilade devient même cocasse tant l’effet à la chaîne est interminable avec les quelque 700 coureurs en action qui se retrouvent coincés et forcés à la chute et à la glissade.

Amusant… mais je passe mon tour pour pareil enfer!

L’empilade a impliqué une grande majorité des quelque 700 coureurs inscrits. — Image tirée de YouTube

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Journée de rando… journée des tout nus

Gageons que vous avez raté l’occasion. Probablement la température plutôt fraîche des dernières semaines ou encore les moustiques qui sont actifs comme jamais cette année…

Mais qu’importe la raison, admettez que vous avez manqué le récent National Naked Hiking Day, tenu le 21 juin dernier.

Phénomène principalement américain, la journée nationale de la randonnée sans vêtement se veut une célébration spéciale non officielle pour souligner en nature et dans son plus simple appareil le solstice d’été.

Question d’éviter de se retrouver en difficulté avec les autorités, les aventuriers en costume d’Adam et d’Ève qui participent à la journée se concentrent surtout dans les portions reculées des grands sentiers de randonnée sauvages, comme l’Appalachian Trail et le Pacific Crest Trail (PCT).

Journée fraîche sur le PCT pour participer au National Naked Hiking day. — Photo tirée d’Instagram @janettait

D’autres participent également ailleurs dans le monde. La journée a même son mot-clic sur Instagram avec le #hikenakedday.

Un phénomène assez important pour que différents médias s’y intéressent, comme Outside qui est allé à la rencontre des randonneurs nus sur une portion du PCT, en Californie.

Et vous, oseriez-vous tout laisser dans le sac à dos pour une journée à randonner sans vêtements?


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À 10 ans, elle gravit le Nose sur El Capitan

À l’âge où jouer à la Barbie et faire du dessin bien tranquille à la maison est davantage de rigueur, la jeune Selah Schneiter, 10 ans, vient plutôt de gravir en cinq jours les 31 longueurs et quelque 1000 m du mythique Nose, dans le parc national de Yosemite.

Du coup, la jeune grimpeuse de Glenwood Springs, Colorado, devient la plus jeune personne à réaliser l’exploit sur le big wall californien.

Selah Schneiter, 10 ans, a pris cinq jours pour gravir le mythique Nose, une paroi de près de 1000 m au coeur du parc national de Yosemite. — Photo tirée de Facebook

Le record appartenait jusque-là à Scott Cory, qui avait grimpé à 11 ans la légendaire voie à deux reprises en 2001, dont une fois en une journée.

Selah Schneiter a réalisé l’ascension en compagnie de son père Mike et d’un ami de la famille, Mark Regier. Elle a réalisé en premier de cordée la première longueur de la voie et la traverse sur ancrages fixes du Boot Flake.

Selon le magazine Outside, la jeune fille a l’escalade dans le sang. Ses parents sont tombés amoureux en escaladant El Cap et Selah a fait son premier séjour dans la vallée de Yosemite à l’âge de seulement huit semaines.

Joy, la mère de Selah, avait des appréhensions malgré le fait qu’elle soit elle même une grimpeuse d’expérience. «J’étais inquiète de ses capacités à faire autant de travail en étant aussi petite. Mais je savais que Mike allait la garder en sécurité. Je suis vraiment fière d’elle», a-t-elle commenté à Outside.

Son père Mike possède l’école d’escalade Glenwood Climbing Guides.

Et si le record est menacé, c’est peut-être au sein même de la famille Schneiter. Zeke, le frère de 7 ans de Selah, est aussi un grimpeur.

Passionné, il espère déjà faire l’ascension du Nose l’an prochain. Une possible aventure mère-fils, a affirmé Joy. Ce sera à surveiller.


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Concert de sax au sommet du monde

Dans tout le tumulte des décès et de l’achalandage hautement médiatisés sur l’Everest (8848 m) ce printemps, une performance inusitée au sommet a été éclipsée.

En effet, le 16 mai 2019, le Norvégien Håkon Erlandsen, surnommé le «Jazzathlète», a poursuivi sa série de concerts inédits en montagne.

Une fois arrivé sur le toit du monde, Erlandsen a sorti son saxophone Yamaha conçu spécialement et a retiré son masque d’oxygène avant d’amorcer la pièce de circonstance Everest.

Dans l’air raréfié du sommet de la planète — qui contient 30% de l’oxygène du niveau de la mer — l’alpiniste a joué aussi bien que possible dans le froid et après l’effort de la montée.

Håkon Erlandsen à l’oeuvre au camp de base de l’Everest. — Photo tirée de Facebook

«J’avais extrêmement froid durant toute la performance. À la fin de la pièce Everest, je ne sentais même plus mes mains, et je n’arrivais pas à sentir si je pressais les bonnes touches sur l’instrument», a raconté Erlandsen sur le site de Drytech, son commanditaire de nourriture.

Reste que le musicien est un habitué de ce genre de concert. S’il a — assurément — battu son record d’altitude pour jouer du saxophone, Erlandsen s’était déjà exécuté sur d’autres hauts sommets du monde, notamment l’Aconcagua l’an dernier.

C’est que le Norvégien est en voie de compléter la liste des Sept sommets avec son saxophone dans le sac à dos, un exploit qu’il devrait compléter d’ici la fin de l’année. Ce faisant, il espère battre le record de vitesse norvégien, détenu en 1055 jours par son compatriote Torkjel Hurtig.

Une série documentaire en sept épisode, Chasing Summits: A Musical Ascension, sera produite au terme de l’aventure, tandis que chaque sommet sert d’inspiration à une pièce inédite.

Pour ne rien manquer de l’aventure: chasingsummitsfilm.com


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Sac Louis Vuitton à 1860$ pour grimpeurs chics

Louis Vuitton et l’escalade… le rapport vous vous demandez? Jusqu’ici, aucun.

Mais récemment la prestigieuse marque des riches et célèbres s’est inspirée de l’univers de l’escalade pour créer un sac masculin petit format.

Résultat, un sac à «pof» (la poudre de magnésie utilisée pour assécher les mains des grimpeurs) en cuir de vache imprimé du motif classique «VL» offert pour la modique somme de… 1860$ canadiens!

Le petit sac de 12x17x11 cm, baptisé Nano Chalk, fait partie de la collection printemps 2019 du designer Virgil Abloh.

Le Nano Chalk se porte à l’épaule ou en bandouilière grâce à une courroie en cuir comportant une chaîne ajustable par un mousqueton, évidemment.

Assurément une création qui n’est pas destinée un instant à un usage dans l’univers vertical, mais le look est là!

Des intéressés?


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Une course de 24 000 km de l’Antarctique… à l’Arctique

Bai Bin en action durant son voyage de 24 000 km. — Photo GoFundMe

C’est un défi insensé que c’était lancé l’ultramarathonien chinois Bai Bin. Le temps d’un voyage en continu, l’homme de 48 ans désirait rallier l’Antarctique à l’Arctique à la course. Un «petit» 24 000 km à user ses espadrilles…

Un projet réussi après 433 jours d’efforts, mais non sans de nombreux déboires en cours de route.

Le tracé de 24 000 km entre l’Antarctique et l’Arctique — Photo GoFundMe

Le Chinois espérait compléter l’aventure en moins de 300 jours initialement, mais c’était sans compter des arrêts forcés après une infection bactérienne en Colombie, deux hospitalisations au Panama… et un enlèvement au Mexique!

Adepte d’ultramarathon depuis 17 ans, Bai Bin serait un habitué de sorties d’entraînements de plus de 70 km de course. Comme ça, par simple plaisir…

Pour rattrapper le temps perdu après ses multiples mésaventures, Bai Bin a dû prendre les bouchées doubles, avec des journées qui pouvaient aller jusqu’à 100 km durant son défi, dont les deux dernières pour arriver le 8 mai à Tuktoyaktuk, dans le Territoire du Nord-Ouest.

L’histoire ne dit pas combien d’espadrilles ont été sacrifiées durant l’improbable périple.

Une course folle à découvrir dans l’épisode 01 de L’Appel de l’aventure.

L’Atlantique en tonneau pour le papy des mers

Voilà bien une aventure où la patience et l’abandon à la nature étaient les plus importants partenaires.

En effet, pour une traversée de l’Atlantique en solo pour le moins inusitée, le septuagénaire Jean-Jacques Savin a donné totalement le contrôle à l’océan.

À bord d’un tonneau sur mesure, le Français s’est laissé guider par les vents et les courants entre les Canaries et les Caraïbes pendant 127 jours et des poussières.

À bord de son embarcation de 3 m de long par 2,10 m de large fabriquée de manière bien artisanale, l’aventurier n’avait aucun moyen de propulsion pour contrôler son trajet.

Une aventure de près de 5000 km qui était le rêve d’une vie pour Savin.

On vous en parle dans l’épisode 01 de L’Appel de l’aventure.