L’Everest à 70 ans pour l’increvable Marc Batard

Assurément, le Français Marc Batard a trouvé la fontaine de Jouvence. À 68 ans, il s’est remis à grimper sur les plus hauts sommets de la planète à un rythme effréné, lui qui se prépare même à retourner à l’Everest pour ses 70 ans.

Marc Batard posait ce mois-ci en compagnie du désormais célèbre alpiniste Nirmal «Nims» Purjal sur les flancs de l’Aconcagua. — Photo tirée de Facebook

L’alpiniste d’expérience prévoit s’attaquer au toit du monde sans oxygène en 2022, point d’orgue d’une série d’aventures sur les sommets les plus élevés de la planète qui vise le financement de sa future école de guides spécialisés dans la très haute altitude.

Marc Batard a frappé l’imaginaire en septembre 1988, lorsqu’il a réalisé une ascension record de l’Everest (8848 m) sans oxygène en 22h29min depuis le camp de base de la face Sud. Une marque qui tient toujours. Le Livre des records Guinness le présente d’ailleurs comme le premier à avoir réalisé l’ascension du géant en moins de 24h.

Disparu de l’avant-scène de la montagne et des ascensions engagées depuis près de 25 ans, Batard semble avoir retrouvé ses repères et le désir d’évoluer en altitude avec grand appétit.

Récemment, en  janvier, le sexagénaire a réalisé deux fois l’ascension d’affilée de l’Aconcagua (6962 m), ultime sommet des Amériques, en Argentine.

Pour celui qui est encore connu comme le «sprinter de l’Everest», ce retour à l’action en route vers le toit du monde est une occasion de joindre l’utile à l’agréable. «L’Everest, c’est un défi personnel, pour me faire plaisir. Mais l’idée, c’est aussi d’utiliser les médias pour rassembler des fonds pour le projet d’école de guides au Népal. Ça marche bien, on avance sereinement», a-t-il résumé en entrevue à Montagnes Magazine.

L’opération baptisée «La caravane de la transmission – L’Everest en partage» se décline en six étapes dans les Alpes et dans l’Himalaya, incluant l’exploit à venir à l’Everest.

Chemin faisait, Marc Batard souhaite ainsi soutenir la création de la première école de formation des métiers de guide de très haute montagne au Népal, l’Himalayan International Mountaineering School (HIMS).

Un legs pour le Français qui croit que l’éducation des professionnels de la montagne de tous les horizons doit être améliorée, en particulier quand vient le temps de guider sur les plus hautes cimes du monde.

La vidéo ci-dessous donne un aperçu physique du projet imaginé.


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