S’envoler au-dessus du Tour de France

Faut-il célébrer ou plutôt dénoncer pareille «tradition» désormais en place durant le Tour de France?

La question reste entière, mais qu’importe la réponse le spectacle d’un kamikaze au guidon de son vélo de montagne qui s’envole au-dessus du peloton reste à coup sûr spectaculaire.

La cascade n’est pas nouvelle, mais le Français Valentin Anouilh a voulu à son tour rendre «hommage» à la plus importance course cycliste de la planète et à ses athlètes.

Durant l’étape de lundi dernier entre St-Flour et Albi, le casse-cou de 19 ans a trouvé l’endroit propice pour son envolée.

Au-delà du courage — ou de la folie! — qu’il faut pour réaliser pareil saut de 16 mètres, c’est une question de synchronisme qu’il faut avoir pour défier le peloton de la sorte.

Valentin Anouilh a survolé le peloton du Tour de France lundi durant l’étape entre Saint-Flour et Albi. — Photo tirée de YouTube

Un saut qui doit aussi être préparé dans la plus grande discrétion pour ne pas éveiller les soupçons des forces de l’ordre et des organisateurs, qui ne sauraient tolérer pareille action.

Depuis 2003, une série de cyclistes n’ayant pas peur aux yeux ont pourtant réalisé l’exploit durant le Tour de France.

L’an passé, Alexis Bosson avait fait sensation durant une étape, survolant le peloton avec un saut sans les mains qui avait été capté en direct durant la retransmission mondiale du Tour.

Ça méritait presque le maillot jaune…

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De l’ascension de l’Everest à la traversée de la Manche en moins de sept semaines

L’Américain Rob Lea avait de grandes ambitions ce printemps: gravir le mont Everest (8848 m) avant de s’attaquer à la traversée de la Manche à la nage. C’est maintenant chose faite et il devient du coup le premier à réaliser pareil exploit dans la même année.

Lea et sa future femme, la populaire skieuse et alpiniste Caroline Gleich, ont atteint le toit du monde le 24 mai dernier. Il s’agissait de la première «épreuve» du triathlon mondial que le sportif de l’Utah s’est mis en tête de réaliser.

Suivait la traversée de la Manche (33 km) — souvent surnommé l’Everest de la nage —, qu’il a complétée en 11h47 minutes. Pour relier l’Angleterre à la France, Rob Lea a dû batailler dans des eaux à 16 ºC — marées et méduses comprises — pendant que son équipe le suivait à bord d’un petit bateau, The Optimist.

Reste maintenant la traversée à vélo des États-Unis, prévue en septembre.

Ancien triathlète, le résidant de l’Utah s’est lancé dans cette aventure pour promouvoir l’égalité des genres avec ce qu’il a baptisé le Ultimate World Tri For Gender Equality (L’ultime triathlon mondial pour l’égalité des genres)

Rob Lea en action durant sa traversée de la Manche. — Photo tirée d’Instagram @carolinegleich

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Épisode 04 / Survol des tendances au salon Outdoor Retailer et #vanlife à travers l’Amérique

Cendrine Chénel et Claude Trudelle complètent tout juste un premier voyage de six mois à travers l’Amérique à bord de leur Sprinter 4×4 baptisé «Licorne noire». — Photo Jean-Sébastien Massicotte

Au programme de l’épisode 04, on s’intéresse au #vanlife en compagnie de Claude Trudelle et de Cendrine Chénel (www.deuxquebecoisautourdumonde.com), qui reviennent tout juste d’une virée de six mois en Sprinter 4×4 à travers les États-Unis et l’Ouest canadien.

Mais auparavant, on vous parle tendances, nouveautés et fêtes d’anniversaires au salon Outdoor Retailer, la grand-messe américaine des manufacturiers de matériel et de vêtements de plein air.

Un épisode présenté en collaboration avec Arc’teryx, en partenariat avec la boutique Pagaie Québec.

1:14 // Deux grandes tendances persistent au plus récent salon Outdoor Retailer des manufacturiers de matériel et de vêtements de plein air. Jean-Sébastien et Sébastien en discutent et se surprennent également des anniversaires soulignés durant le salon présenté à Denver cette année.

10:53 // Rencontre avec Claude Trudelle et Cendrine Chénel, deux jeunes retraités mieux connus sous l’appellation Deux Québécois autour du monde, qui reviennent de six mois sur la route en #vanlife. Avant de reprendre le volant pour la suite de leur virée nord-américaine, le couple de grands voyageurs passera prochainement au train à bord du Transsibérien, pour quelques mois d’aventures en Europe et en Asie.


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Empilade monstre à la course d’enduro Mountain of Hell

Dans une course de vélo particulièrement folle, la conséquence d’une erreur peut être tout à fait monstrueuse.

Et l’on ne peut si bien dire qu’au sujet de la course d’enduro en vélo de montagne Mountain of Hell, présentée le 30 juin dernier à la station des Deux Alpes, en France.

Dans une grisante course de 25 km en descente qui s’amorce dans la neige à 3400 m d’altitude pour finir dans les boisés de la vallée, des centaines de cyclistes se sont empilés dans une chute collective monstre après l’erreur de pilotage de l’un d’eux.

Personne n’aurait été sérieusement blessé, mais à voir l’ampleur de l’incident et la vitesse à laquelle déboulaient les coureurs, on comprend que le pire a été évité de justesse.

Sur la piste enneigée et durcie de la station de ski, les kamikazes dévalaient la montagne à vitesse grand V. Certains à plus de 100 km/h dans le haut du parcours.

Il faut voir la prise de vue à la première personne ci-dessous pour comprendre l’intensité de l’affaire…

Un effet domino assez prévisible, il faut en convenir, surtout avec un rétrécissement dans le parcours qui créait un entonnoir…

Mais ça fait un bon spectacle et c’est ce qui démarque le Mountain of Hell, qui en était à sa 20e présentation cette année.

Imaginez une musique de circonstance et l’empilade devient même cocasse tant l’effet à la chaîne est interminable avec les quelque 700 coureurs en action qui se retrouvent coincés et forcés à la chute et à la glissade.

Amusant… mais je passe mon tour pour pareil enfer!

L’empilade a impliqué une grande majorité des quelque 700 coureurs inscrits. — Image tirée de YouTube

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Journée de rando… journée des tout nus

Gageons que vous avez raté l’occasion. Probablement la température plutôt fraîche des dernières semaines ou encore les moustiques qui sont actifs comme jamais cette année…

Mais qu’importe la raison, admettez que vous avez manqué le récent National Naked Hiking Day, tenu le 21 juin dernier.

Phénomène principalement américain, la journée nationale de la randonnée sans vêtement se veut une célébration spéciale non officielle pour souligner en nature et dans son plus simple appareil le solstice d’été.

Question d’éviter de se retrouver en difficulté avec les autorités, les aventuriers en costume d’Adam et d’Ève qui participent à la journée se concentrent surtout dans les portions reculées des grands sentiers de randonnée sauvages, comme l’Appalachian Trail et le Pacific Crest Trail (PCT).

Journée fraîche sur le PCT pour participer au National Naked Hiking day. — Photo tirée d’Instagram @janettait

D’autres participent également ailleurs dans le monde. La journée a même son mot-clic sur Instagram avec le #hikenakedday.

Un phénomène assez important pour que différents médias s’y intéressent, comme Outside qui est allé à la rencontre des randonneurs nus sur une portion du PCT, en Californie.

Et vous, oseriez-vous tout laisser dans le sac à dos pour une journée à randonner sans vêtements?


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L’art de partir en «nowhere», selon Lapierre

«Toi, après avoir atteint le pôle sud en solitaire, tu dois trouver ça plate une petite rando au Québec?» 

Je l’ai entendu souvent celle-là et pourtant, non, je ne trouve toujours pas ça ennuyeux car le but est loin d’être le même.  Et mon but en ce mercredi de juin était d’aller relaxer en nature, sans me casser la tête, juste partir et apprécier ce que la nature avait à m’offrir. 

Même quand notre destination reste inconnue, il faut faire le nécessaire pour ne pas se perdre! — Photo Sébastien Lapierre

Alors où aller et que faire?  Du canot? Du kayak? De la rando? Dans Charlevoix ou au Saguenay?

Et si je mettais seulement tout mon matériel dans ma voiture et que je me laissais simplement guider par l’impulsion du moment.  Partir sur un nowhere!

C’est ainsi qu’avec une certaine quantité de matériel — qui me sera principalement inutile, j’en conviens —, j’ai pris la route pour une courte escapade en plein air.

La première décision que j’ai prise fut de prendre la route vers l’ouest, peut-être par automatisme car ces derniers temps toutes mes conférences ont eu lieux dans les environs de Montréal et que lorsque je fais cette route je ne fais que passer sans m’arrêter, alors que plusieurs lieux semblent pourtant très intéressants.  C’est donc ainsi que j’ai laissé écoulé quelques dizaines de minutes avant de prendre une sortie qui allait, je l’espère, me mener vers un lieu inspirant.  

Sans savoir très exactement où je me trouvais, j’ai décidé que ce coin serait parfait pour une petite rando et c’est muni d’un certain minimum que je me suis lancé vers une belle petite aventure qui allait m’offrir un superbe spot pour installer ma tente le soir venu! 

Comme quoi, même après avoir conquis le pôle sud en solitaire, il est encore possible de me laisser émerveiller par ce que la nature a à m’offrir… dans le nowhere.

Écoutez le récit complet dans le podcast.


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Épisode 03 / D’étonnantes aventures, le Gaspésia 100 au féminin et zoothérapie avec MAIKANA

Au programme de l’épisode 03 de L’Appel de l’aventure, on vous présente d’étonnants périples de dernière minute, dont l’expédition de Louis Rousseau au K2. On revient sur de belles performances féminines à l’ultra-trail Gaspésia 100. Et on conclut avec un entretien en compagnie de Laura Ducharme et de Frédérique Hébert, le duo derrière MAIKANA, qui fait de la zoothérapie en contexte d’aventure.

Un épisode présenté en collaboration avec Arc’teryx et en partenariat avec la boutique Pagaie Québec.

1:24 // Sébastien Lapierre nous explique son week-end original… sans destination.

3:57 // On se permet une indiscrétion et on vous parle du départ sous le radar de Louis Rousseau pour rien de moins que des «vacances» de dernière minute… au K2!

Zoothérapie en contexte d’aventure avec MAIKANA — Photo tirée de Facebook @maikanazoot

7:29 // Retour sur de belles performance au féminin au Gaspésia 100.

12:13 // MAIKANA, qu’est-ce que c’est que ça? La travailleuse sociale Laura Ducharme et la zoothérapeute Frédérique Hébert nous parlent de leur initiative unique qui conjugue animaux de compagnie et aventure dans un intéressant modèle d’intervention en plein air.


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Arc’teryx veut racheter votre vieux manteau

Preuve de la confiance dans ses vêtements et ses équipements, le fabricant canadien Arc’teryx s’attaque à son tour à la surconsommation et la surfabrication en mettant en place le programme Rock Solid Used Gear.

Du coup, sous certaines conditions — mais seulement pour le marché américain dans l’immédiat —, Arc’teryx propose de racheter manteaux, pantalons et autres sacs à dos qui ne servent plus. Les pièces reprendront ensuite une vie d’aventures avec un nouveau propriétaire.

Un programme de vente de vêtements et d’équipements usagés qui suit celui du géant californien Patagonia et son Worn Wear.

Une façon de réduire les vêtements et équipements envoyés aux ordures ou encore qui sont sous-utilisés.

«Nous utilisons plus de ressources que nous aimerions d’une planète surutilisée. C’est un problème. C’est pourquoi nous voulons que vous considériez ce manteau, non pas comme un manteau, mais comme un cercle. Si vous ne le portez plus, nous trouverons quelqu’un qui le fera», explique Arc’teryx sur le site dédié à Rock Solid Used Gear.

Pour le marché américain, Arc’teryx propose un site Web transactionnel pour son programme Rock Solid Used Gear. — Photo tirée de rocksolid.arcteryx.com

Voilà donc une bonne nouvelle pour l’environnement quand deux joueurs d’importance de l’industrie du plein air montrent de la sorte la voie à suivre pour le futur. Espérons que les initiatives se généraliseront chez les autres fabricants.

Au final, c’est aussi une bonne nouvelle pour les consommateurs qui pourront profiter de produits encore en pleine forme, à prix réduits.

Idem pour les collectionneurs et autres mordus des deux marques qui pourront dénicher des pièces rares ou uniques, ainsi remises en circulation.

Autant Arc’teryx que Patagonia ont mis en place une procédure pour recevoir le matériel usagé, l’évaluer, le racheter, le nettoyer et le remettre en état pour la revente sur le Web.

Reste à savoir quand l’initiative d’Arc’teryx sera aussi en vigueur au Canada.

Probablement une affaire de taille de marché qui justifie ce départ 100% américain, question d’avoir suffisamment de produits usagés pour faire marcher le programme, tout en simplifiant le processus de rachat et de revente à l’intérieur d’un même territoire.

S’il nous faudra être patient pour pouvoir tirer avantage à notre tour du marché de l’usagé de la sorte, voilà tout de même un pas dans la bonne direction.


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À 10 ans, elle gravit le Nose sur El Capitan

À l’âge où jouer à la Barbie et faire du dessin bien tranquille à la maison est davantage de rigueur, la jeune Selah Schneiter, 10 ans, vient plutôt de gravir en cinq jours les 31 longueurs et quelque 1000 m du mythique Nose, dans le parc national de Yosemite.

Du coup, la jeune grimpeuse de Glenwood Springs, Colorado, devient la plus jeune personne à réaliser l’exploit sur le big wall californien.

Selah Schneiter, 10 ans, a pris cinq jours pour gravir le mythique Nose, une paroi de près de 1000 m au coeur du parc national de Yosemite. — Photo tirée de Facebook

Le record appartenait jusque-là à Scott Cory, qui avait grimpé à 11 ans la légendaire voie à deux reprises en 2001, dont une fois en une journée.

Selah Schneiter a réalisé l’ascension en compagnie de son père Mike et d’un ami de la famille, Mark Regier. Elle a réalisé en premier de cordée la première longueur de la voie et la traverse sur ancrages fixes du Boot Flake.

Selon le magazine Outside, la jeune fille a l’escalade dans le sang. Ses parents sont tombés amoureux en escaladant El Cap et Selah a fait son premier séjour dans la vallée de Yosemite à l’âge de seulement huit semaines.

Joy, la mère de Selah, avait des appréhensions malgré le fait qu’elle soit elle même une grimpeuse d’expérience. «J’étais inquiète de ses capacités à faire autant de travail en étant aussi petite. Mais je savais que Mike allait la garder en sécurité. Je suis vraiment fière d’elle», a-t-elle commenté à Outside.

Son père Mike possède l’école d’escalade Glenwood Climbing Guides.

Et si le record est menacé, c’est peut-être au sein même de la famille Schneiter. Zeke, le frère de 7 ans de Selah, est aussi un grimpeur.

Passionné, il espère déjà faire l’ascension du Nose l’an prochain. Une possible aventure mère-fils, a affirmé Joy. Ce sera à surveiller.


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Concert de sax au sommet du monde

Dans tout le tumulte des décès et de l’achalandage hautement médiatisés sur l’Everest (8848 m) ce printemps, une performance inusitée au sommet a été éclipsée.

En effet, le 16 mai 2019, le Norvégien Håkon Erlandsen, surnommé le «Jazzathlète», a poursuivi sa série de concerts inédits en montagne.

Une fois arrivé sur le toit du monde, Erlandsen a sorti son saxophone Yamaha conçu spécialement et a retiré son masque d’oxygène avant d’amorcer la pièce de circonstance Everest.

Dans l’air raréfié du sommet de la planète — qui contient 30% de l’oxygène du niveau de la mer — l’alpiniste a joué aussi bien que possible dans le froid et après l’effort de la montée.

Håkon Erlandsen à l’oeuvre au camp de base de l’Everest. — Photo tirée de Facebook

«J’avais extrêmement froid durant toute la performance. À la fin de la pièce Everest, je ne sentais même plus mes mains, et je n’arrivais pas à sentir si je pressais les bonnes touches sur l’instrument», a raconté Erlandsen sur le site de Drytech, son commanditaire de nourriture.

Reste que le musicien est un habitué de ce genre de concert. S’il a — assurément — battu son record d’altitude pour jouer du saxophone, Erlandsen s’était déjà exécuté sur d’autres hauts sommets du monde, notamment l’Aconcagua l’an dernier.

C’est que le Norvégien est en voie de compléter la liste des Sept sommets avec son saxophone dans le sac à dos, un exploit qu’il devrait compléter d’ici la fin de l’année. Ce faisant, il espère battre le record de vitesse norvégien, détenu en 1055 jours par son compatriote Torkjel Hurtig.

Une série documentaire en sept épisode, Chasing Summits: A Musical Ascension, sera produite au terme de l’aventure, tandis que chaque sommet sert d’inspiration à une pièce inédite.

Pour ne rien manquer de l’aventure: chasingsummitsfilm.com


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