Images d’un spectaculaire sauvetage en rivière

Il devient facile d’oublier les risques encourus en kayak de rivière, lorsque les limites sont repoussées.

Ramené en circulation sur les réseaux sociaux récemment, un extrait d’une série documentaire du National Geographic en fait l’ultime démonstration.

Le kayakiste Ryan Lucas a passé de très longues minutes immergé après avoir perdu conscience. — Image tirée d’une vidéo

Une descente calculée pour des kayakistes expérimentés vire soudainement au cauchemar. L’action date d’il y a quelques saisons, en février 2017 en Nouvelle-Zélande, et met en action le Québécois Mike Roy, membre du collectif Québec Connection.

Tout bascule quand le kayakiste d’expérience Ryan Lucas atterit à plat en sautant une chute de 25 mètres dans le parc Kaimanawa et perd conscience.

À l’eau pour assurer sa sécurité, Mike Roy fait alors l’impossible pour tirer son copain insconcient du pétrin. De longues minutes s’écoulent durant lesquelles Lucas reste immergé…

Malgré la panique bien réelle que l’on peut entendre et percevoir chez Roy, les caméras GoPro embarquées donnent un aperçu du sang-froid du Québécois dans ses efforts pour sauver et réanimer son malheureux compagnon.

S’ensuit une situation de survie qui encore aujourd’hui donne des frissons.


(Re)découvrez les épisodes de la saison 01 de L’Appel de l’aventure — votre balado plein air

Découvrez la baladodiffusion L’Appel de l’aventure sur Soundcloud, Spotify, iTunes, Google Play Music ou à JSMassicotte.info.

De très, très joyeuses Fêtes!

En cette période de bilans et de fin d’année, le moment est bien choisi pour vous transmettre nos plus sincères remerciements et meilleurs voeux.

D’ici son retour en 2020, toute l’équipe de L’Appel de l’aventure tient à vous dire un immense merci pour votre intérêt envers le podcast et le blogue en 2019.

Sébastien Lapierre, Joanie St-Pierre et Jean-Sébastien Massicotte durant l’enregistrement du dernier épisode de la saison 01 de L’Appel de l’aventure. — Image tirée d’une vidéo

De la part de Sébastien Lapierre et de Joanie St-Pierre, de même qu’en mon nom personnel, nous vous souhaitons de très, très joyeuses Fêtes.

Et que votre année 2020 soit remplie d’aventures spectaculaires et dépaysantes.

Je profite également de l’occasion pour remercier officiellement nos précieux et nombreux invités qui nous ont fait confiance et qui ont osé s’installer devant notre micro pour se raconter. Merci les ami(e)s!

Merci également à nos fidèles partenaires de la première heure: Arc’teryx et la boutique Pagaie Québec. Partagez notre affection pour ces deux entreprises en magasinant chez eux sans modération!

De notre côté, nous poursuivons notre planification et nos efforts pour vous revenir en force pour la saison 02. Les idées ne manquent pas et nous vous réservons des surprises!

Notez que le balado L’Appel de l’aventure, principal podcast plein air au Québec, est produit et réalisé de manière entièrement indépendante. Démontrez donc votre appartenance et votre soutien à votre podcast plein air préféré en soutenant ses créateurs sur Patreon ou encore directement.

Nous vous remercions à l’avance de faire une différence pour la suite et d’être encore au rendez-vous prochainement.

Jean-Séb.

Épisode 14: les équipements coups de coeur de Jean-Sébastien Massicotte (dernier de 3)

Question de clore la première saison de L’Appel de l’aventure en beauté, Jean-Sébastien, Sébastien et Joanie St-Pierre partagent quelques-uns de leurs produits préférés dans l’épisode 14. 

Dans ce dernier texte d’une série de trois, voici la liste de Jean-Sébastien Massicotte.

Manteaux Arc’teryx Firebee

Véritable sac de couchage ambulant, le manteau en duvet Firebee d’Arc’teryx est d’un confort et d’une chaleur inégalés.

C’est la doudoune d’expédition par excellence quand le mercure descend au plus bas.

Grâce à une coupe différentielle entre les parties extérieure et intérieure, le duvet de première qualité de puissance 850 offre un gonflement enveloppant tout en ne donnant pas à l’utilisateur l’impression d’être le Bonhomme Michelin. La membrane Gore Thermium protège quant à elle des précipitations.

À -36 ºC et exposé aux éléments d’une nuit de février sur le lac Saint-Jean, Jean-Sébastien peut témoigner que le vêtement est phénoménal. Rien de moins.

Le Firebee est assez compact pour le transport dans l’action et vient avec un sac de rangement intégré.

Arc’teryx Cerium LT Hoody pour femme

Pour un usage moins extrême, un choix à considérer est la gamme Cerium, également de notre partenaire Arc’teryx.

La version LT est sans doute la plus polyvalente comme doudoune de service. En hiver, elle est parfaite par-dessus tous les vêtements pendant les arrêts, ou sinon comme couche intermédiaire par temps très froid.

La version SL s’utilise sensiblement de la même façon, bien que moins chaude. Elle est cependant ultra légère et compacte une fois rangée. Le vêtement à traîner partout à l’année!

Le Cerium est disponible avec ou sans capuchon et en versions sans manche.

Dans tous les cas, le duvet est de puissance 850.

Prix: 1200 $CAN, 450 $CAN et 400 $CAN


Mitaines Outdoor Research Alti Mitts

Si avoir froid aux mains est votre hantise, passez à un autre niveau avec les mitaines Alti Mitts d’Outdoor Research.

Elles ont toutes les qualités pour briller dans les conditions les plus rigoureuses: enveloppe en Gore-Tex imper-respirante, paumes en cuir, coutures en kevlar, doublures amovibles, cordons de sécurité aux poignets… la liste est longue!

Testées sur les plus haut sommets du monde, les mitaines Alti Mitts ne font qu’un compromis, soit celui de la dextérité fine.

Gants Outdoor Research Stormtracker Sensor

Pour remédier à la situation dans certaines contextes, Jean-Sébastien remplace la doublure interne par un gant tactile comme le Stormtracker, toujours d’Outdoor Research.

En combinaison, «Js» arrive à manipuler les commandes de ses appareils photo sans avoir à se dénuder les mains. Idem pour l’écran tactile de son téléphone, puisque le Stormtracker est doté de doigts en cuir Sensor.

Un ensemble ultraperformant à toutes les températures et qui a fait ses preuves dans une panoplies d’activités en conditions hivernales.

Prix: 230 $CAN et 90 $CAN


Sacs étanches Watershed

Depuis plusieurs années, Jean-Sébastien utilise les sacs de la compagnie Watershed pour transporter sur — et dans — l’eau ses plus fragiles équipements.

Souples et entièrement submersibles, les sacs Watershed possèdent une fermeture unique, appelée ZipDry, qui est supposément étanche jusqu’à… 90 m!

À bord de kayaks et d’autres embarcations, Jean-Sébastien a utilisé amplement les modèle Ocoee et Chattooga, qui possèdent respectivement de volumes de 15 et 30 litres.

Plus récemment, le sac de 35 litres Greenwater Waterproof Deck Bag de Mustang Survival a été testé avec grande satisfaction.

La fermeture à glissière étanche en diagonal du sac rend le contenu facilement accessible tout en assurant la protection parfaite du matériel, aussi fragile soit-il.

Ce sac de pont est particulièrement bien adapté pour un usage en surf à pagaie.

Prix: à partir de 118 $US et 270 $CAN


Réchaud MSR Reactor

Si vous n’avez pas encore essayé les réchauds de type radiant, il est grand temps de vous y mettre.

Depuis déjà plusieurs saisons, Jean-Sébastien apprécie particulièrement le Reactor de Mountain Safety Research (MSR) pour son efficacité.

Réchaud Reactor d’un litre de MSR

Compact et simple à utiliser dans l’action, le Reactor est d’une rapidité redoutable quand vient le temps de faire bouillir de l’eau.

Cependant, oubliez ici la capacité à mijoter des repas. Le réchaud en question est conçu pour faire fondre de la neige et faire bouillir l’eau pour les mets déshydratés. That’s it!

Économe en carburant, le Reactor est robuste et polyvalent avec ses trois formats de casseroles disponibles (1 litre, 1,7 litre et 2,5 litres).

Ce tout-en-un se distingue également des réchauds à cartouche standards par sa capacité à fonctionner même sous zéro, au-delà des -10 ºC.

Prix: à partir de 275 $CAN


Connecteur à cartouches Gas Saver+ de G-Works

C’est le genre de gadget à la simplicité si désarmante qu’on se demande pourquoi il n’a pas été inventé plus tôt…

Gas Saver+ de G-Works

Si comme Jean-Sébastien vous vous retrouvez avec une série sans fin de cartouches de carburant à moitié pleines — ou vides, c’est selon — à la maison, le connecteur Gas Saver+ de G-Works tombera à point.

Le scénario est connu; au moment de partir à l’aventure avec un réchaud à cartouche, le désir de transporter un réservoir de carburant plein l’emporte plus souvent qu’autrement. Si bien que s’additionne ainsi les cartouches partiellement utilisées dans l’atelier.

Le Gas Saver+ de G-Works permet le transfert de carburant entre deux cartouches.

Grâce au Gas Saver+, il est possible de connecter deux cartouches ensemble pour tranférer le gas d’une à l’autre.

Il suffit de mettre au froid celle qui doit «recevoir» le combustible pour diminuer la pression dans celle-ci. Et le tour est joué!

Idéalement, il est préférable de faire la manoeuvre à l’extérieur et en utilisant une balance pour s’assurer de respecter un transfert adéquat.

L’accessoire machiné avec soin par G-Works, une obscure entreprise coréenne, n’est pas donné, mais il permet de réaliser des économies quand on doit utiliser régulièrement des cartouches de petits formats.

La possibilité de remplir plus d’une fois à partir de formats plus grands — et moins dispendieux — fera une différence pour le portefeuille et l’environnement à la longue.

Bien que fabriqué à l’autre bout du monde, le Gas Saver+ est heureusement disponible sur Amazon.ca.

Prix: 52,23 $CAN


Gourde souple filtrante BeFree de Katadyn

Utilisée autant en randonnée en famille qu’en longue sortie de course en sentier, la gourde souple filtrante BeFree de Katadyn remplit ses promesses à merveille.

Bouteille de 0,6 litre BeFree de Katadyn

Dotée d’un filtre à fibres creuses d’un indice de porosité de 0,1 micron, la bouteille BeFree présente un étonnant débit de deux litres à la minute. Si bien qu’y boire est pratiquement l’équivalent d’utiliser une gourde sans filtre.

Barrière physique aux impuretés, la BeFree protège contre les bactéries et les sporocystes dangereux. Pour les virus, il faudra y ajouter une protection chimique, comme un composé de chlore de type Pristine.

Mais pour un usage simple dans de nombreuses situations au Québec, la BeFree — disponible en version de 0,6 litre, 1 litre et 3 litres — sera parfaite.

Facile à nettoyer, le filtre de la BeFree a une durée de vie de 1000 litres.

Prix: 50 $CAN


Outil multifonction Leatherman Wave

Leatherman Wave dans sa version originale avec embouts de tournevis et étui de nylon.

Incroyable, mais Leatherman aurait vendu plus de 10 millions d’exemplaires de son outil multifonction Wave. Dix millions! Rien que ça!

Jean-Sébastien possède un exemplaire de ce légendaire Leatherman et il le traîne toujours — ou presque — avec lui.

Un coffre à outils portatif qui est prêt à toutes les tâches, dans toutes les situations.

L’ensemble d’embouts de tournevis (30 $CAN) et la rallonge (22,50 $CAN) en option couvrent la très grande majorité des besoins. Et une fois le Wave et ses accessoires rangés dans l’étui en nylon, le tout est ultra compact.

Complément parfait qui s’insère parfaitement dans l’étui, l’allume-feu portatif Exotac nanoStriker XL (36 $CAN) est désormais intégré au kit de «Js».

Pour ses 35 ans d’existence, Leatherman a corrigé très légèrement l’outil en y ajoutant un coupe-fil remplaçable dans ce qui est devenu le Wave+. La perfection… améliorée!

Prix: 124 $CAN


Montre intelligente Garmin Fenix 5x

Montre intelligente Garmin Fenix 5x

S’il y a un accessoire qui ne quitte jamais Jean-Sébastien dans toutes les circonstances et activités, c’est bien sa montre GPS Garmin de la série Fenix.

Après la Fenix 3, il utilise depuis déjà quelques années la 5x avec verre saphir.

Un précieux outil de planification et de suivi sur le terrain quelque soit le sport ou le type de sortie.

Ordinateur de bord, station météo, poste de contrôle pour les notifications et le contrôle de la musique du cellulaire… la 5x est une vraie surdouée.

À l’entraînement en course à pied, à vélo, en kayak ou encore en rando, la Fenix enregistre avec précision et sans faille tous les paramètres du moment, pour ensuite les transférer automatiquement sur Garmin Connect, l’application de compilation et de partage des données du géant de l’électronique.

La robustesse de la 5x est particulièrement remarquable. Malgré un usage quotidien qui se compte en années, la montre paraît encore presque neuve. La lunette en verre saphir est toujours immaculée sans aucune protection supplémentaire.

Un bijou de technologie qui ne cesse d’évoluer, comme le démontre les dernières versions de la gamme; la série Fenix 6, déclinée en un nombre toujours grandissant de tailles et d’options.

Prix: variable


Communicateur InReach Explorer+ de Garmin

Le communicateur par satellites inReach Explorer+ de Garmin

Si Jean-Sébastien ne peut se passer de sa montre Fenix, un autre appareil de Garmin compte dans les équipements incontournables du sportif: le inReach Explorer+.

Depuis les tous débuts des appareils inReach, les tests ont toujours été concluants.

De la Baie-James aux monts Groulx en passant par le sommet d’Hawaii à plus de 4200 m, le communicateur par satellites a permis à «Js» de rester en contact avec proches et amis, tout en étant prêt aux situations d’urgences lorsque loin des réseaux de communication.

Fort du succès des ses appareils inReach, Garmin (qui a racheté la division à DeLorme en 2016) a bonifié la gamme. Dans tous les cas, l’utilisation des appareils à partir de l’application mobile Earthmate est d’une efficacité rassurante.

Des appareils qui nécessitent un forfait d’abonnement mensuel, variable selon les besoins, mais qui peut être suspendu à faible coût.

Un investissement qui offre cependant un réelle paix d’esprit lorsque l’aventure nous amène loin dans la nature. Et ça, ça n’a pas de prix.

Prix: 520 $CAN, plus forfait d’abonnement

Écoutez la mention spéciale concernant nos choix présentés 
et nos liens avec certains fabricants et partenaires.


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Grimper plus vite… qu’un ascenceur

Depuis l’annonce de l’arrivée de l’escalade aux Jeux olympiques de Tokyo en 2020, un intérêt marqué est accordé depuis au volet vitesse de la discipline. Et quand Red Bull s’intéresse à la chose, ça donne un défi assurément divertissant…

Le géant de la boisson énergisante a en effet convaincu Marcin Dzieński, le champion européen de vitesse, de compétitionner contre un ascenceur.

Marcin Dzieński en action contre l’ascenceur — Photo tirée de YouTube

Le course se joue sur un mur extérieur de 23 mètres en Pologne, au centre d’entraînement olympique.

Marcin Dzieński — Photo tirée de YouTube

Au-delà de la rivalité entre l’homme et la machine, la vidéo de Red Bull présente un survol détaillé de la discipline qui sera présentée au monde entier à Tokyo.

Aux JO, Dzieński sera à surveiller sur le mur de compétition — toujours identique au niveau des dimensions et des prises —qui aura alors 15 mètres de haut. Mais il aura de la sérieuse compétition, alors que le légendaire Adam Ondra, considéré par plusieurs comme le meilleur grimpeur au monde, s’est mis à la vitesse en vue du grand rendez-vous.

Je ne dévoilerai pas le punch de la course entre Dzieński et l’ascenseur, mais disons simplement qu’il faudra peut-être se poser la question quand vient le temps de gravir un édifice à étages la prochaine fois: je prends l’ascenceur, l’escalier… ou le mur?


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Patagonia repousse les limites des vêtements recyclés avec sa collection Worn Wear ReCrafted

C’est vraiment cool. Très cool même. Pionnier pour la remise en service de vêtements plein air usagés avec son programme Worn Wear, Patagonia repousse encore une fois les limites du possible. Découvrez ReCrafted, une collection unique réalisée à partir d’articles Patagonia en principe irrécupérables.

Clairement, l’économie circulaire a la cote par les temps qui courent chez les géants du plein air. On vous en parlait récemment, Salomon s’y attaque avec des chaussures qui sont entièrement recyclables en bottes de ski. Ou encore notre partenaire, Arc’teryx, qui développe son propre programme de recyclage et de revente de vêtements: Rock Solid Used Gear.

Des initiatives qui prennent de l’importance et pour lesquelles les consommateurs sont de plus en plus sensibles. Preuve en est, le succès du programme de réparation Worn Wear de Patagonia, par lequel le fabricant californien a mis en place un service poussé de restauration pour éviter que des vêtements usés et endommagés aboutissent aux ordures.

Mais conséquence: tout n’est pas récupérable et réparable. D’où l’idée pour Patagonia de combiner des vêtements ensemble — jusqu’à six pour une veste — pour créer des nouveaux articles!

Sac de voyage ReCrafted de Patagonia

Confectionnés à la main en Californie par des artisans talentueux, les pièces de la collection ReCrafted comportent des vêtements variés et divers sacs notamment.

Pour l’entreprise fondée par Yvon Chouinard, il s’agit là de mettre de l’avant la «mode lente», où les vêtements perdurent et revivent le plus longtemps possible sous diverses formes avant de finir éventuellement à la poubelle.

T-shirt de la gamme ReCrafted de Patagonia

En agissant ainsi, on assure que l’impact négatif de la fabrication de vêtements est de beaucoup diminué.

Avec la collection ReCrafted, il faut aimer le style patchwork, mais il y a quelque chose de sympathique dans le fait de savoir que chaque morceau est unique, imparfait, et qu’il renferme un vécu étonnant, une personnalité propre.

Ainsi, des shorts Stand Up des années 80 qui ont fait le tour du monde sont peut-être aujourd’hui une partie d’un sac de voyage ReCrafted.

Très cool, je vous disais.

Encore plus quand on sait que chaque article contribue à sauver la planète.


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Salomon crée une espadrille qui devient… une botte de ski

On ne pourra pas reprocher au géant Salomon de ne rien faire pour sauver la planète. Histoire de diminuer son empreinte écologique, le fabricant français a développé un soulier de course concept entièrement recyclable… en botte de ski!

Salomon a développé une chaussure concept 100% en polyuréthane thermoplastique qui peut être réduire en granules et reformée en coque de botte de ski. — Photo tirée d’une vidéo YouTube

Une belle manière pour moins se sentir coupable d’avoir à mettre au rebut ses vieilles paires d’espadrilles. Elles revivront entièrement en de nouvelles chaussures qui serviront à aller jouer en montagne!

La chaussure concept est développée dans un seul matériel, le polyuréthane thermoplastique (TPU). Du coup, Salomon peut réduire l’espadrille en totalité en granules, qui serviront ensuite à la fabrication des coques des bottes de ski.

Selon le fabricant, il s’agit là d’un effort pour contribuer à l’économie circulaire, une façon de repousser la mise à la poubelle des matériaux utilisés dans ses équipements.

Au coeur du concept, l’usage à 100% du TPU dans une chaussure, au lieu d’un ensemble de matériaux variés. Selon Salomon, en utilisant deux types de TPU, il est possible de créer un soulier respirant, léger et performant pour la course à pied.

Preuve que le concept est bien plus qu’un coup de pub, il devrait être intégré en partie dans la gamme de chaussures de course de Salomon qui seront disponibles aux consommateurs en 2021.

Un pas pour Salomon dans la direction annoncée d’avoir 100% de ses nouveaux produits imaginés selon l’un ou plusieurs des principes d’économie circulaire en 2025.


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Épisode 13 / Se préparer à l’hiver avec Joanie St-Pierre et le retour du Festiglace

Au programme de l’épisode 13 de L’Appel de l’aventure, votre balado plein air, on se prépare de belles façons pour l’hiver.

Trottinette des neige, parc national de la Jacques-Cartier, hiver 2019

Dans un premier temps, on s’acclimate au froid hivernal avec l’aide de notre chroniqueuse famille Joanie St-Pierre de Ti-Mousse dans Brousse (3:38).

Joanie St-Pierre, chroniqueuse famille

Concepts de base, conseils et suggestions en prévision de l’arrivée de l’hiver, histoire d’assurer un maximum de confort et d’agrément pour les petits et les plus grands!

Et question d’être fin prêt à tous les niveaux, Sébastien nous propose (34:01) quelques activités hivernales à ne pas manquer, mais qui demandent de la préparation pour y participer.

Puis, Jean-Sébastien s’entretient avec Dany Julien (37:50), l’un des instigateurs du retour du Festiglace (www.festiglace.org), le réputé rassemblement de grimpeurs qui a fait vibrer les parois de glace et de roche de Portneuf de 1998 à 2007.

Épisode présenté en collaboration avec www.arcteryx.com, en partenariat avec la boutique www.pagaiequebec.com

Bonne écoute!


Podcast hébergé sur Soundcloud: @lappeldelaventure


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À qui appartient le «backcountry»?

L’histoire serait presque drôle si elle n’était pas ponctuée de poursuites judiciaires.

C’est que le géant de la vente en ligne d’équipements de plein air, Backcountry.com, s’est mis en tête qu’il devait protéger son nom de commerce.

— Photo Jean-Sébastien Massicotte

Protéger «backcountry» et poursuivre tous ceux qui l’utilisent sans autorisation. Des douzaines de cas comportant le terme dans leur nom seraient répertoriés.

Le problème, c’est que le mot anglophone qui signifie «arrière-pays» est plutôt commun et générique. D’où le questionnement et la frustration de plusieurs qui dénoncent cette appropriation plutôt sauvage, à grands coups d’avocats.

Un peu comme si tout à coup, «plage», «montagne», «aventure» ou encore «mer» devenaient des termes interdits d’utilisation.

Rapportant la nouvelle à la fin du mois d’octobre, le journal The Colorado Sun pose même la question à savoir s’il s’agit là d’une bonne pratique commerciale… ou plutôt d’intimidation inacceptable?

Backcountry a déposé la marque il y a environ un an pour la protéger spécifiquement d’un usage pour des sites de ventes en ligne ou pour des équipements de plein air. Depuis, le géant poursuit toutes les petites entreprises qui utilisent «backcountry» dans leur nom. Même si elles avaient déposé la marque avant.

The Colorado Sun donne notamment en exemple le fabricant de jeans Backcountry Denim, poursuivi en mars dernier. Après une sérieuse bataille, la petite entreprise a dû perdre son nom et devenir BDCo.

Un groupe baptisé Backcountry Babes, qui organisait des formations en sécurité aux avalanches auraient même été poursuivi.

Une saga qui prend une drôle de tournure quand on sait qu’un autre géant du plein air, Backcountry Access, n’a pas été inquiété. Son cofondateur, Bruce Edgerly, souhaitait par ailleurs convaincre son ami et cofondateur de Backcountry.com, John Bresee, de cesser les manoeuvres de protection et les poursuites généralisées.

Mais Bresee est décédé subitement dans son sommeil en juin. Et les actions se poursuivent…

«Je crois que personne ne devrait pouvoir détenir les droits sur le terme «backcountry», estime pour sa part Jordan Philips, fondateur des jeans désormais appelés BDCo.

Et vous, qu’en pensez-vous? Commentez ci-dessous!


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Nirmal Purja réussit les 14 plus hauts sommets de la terre en moins de 7 mois

C’était l’un des paris les plus fous jamais pris dans le monde de la montagne. Gravir en moins de sept mois continus les 14 sommets les plus hauts de la planète. Après 189 jours d’action sur les 8000 mètres, l’alpiniste Nirmal Purja vient d’annoncer son succès.

Je vous en parlais au printemps, c’était un exploit qui était pourtant bien improbable au départ.

Il faut dire que depuis l’enchaînement des 14 sommets de 8000 mètres pour la première fois, par Reinhold Messner en 1986, personne ne s’était réellement pressé autant dans cette quête extraordinaire. Le record précédent, détenu par le regretté Coréen Kim Chang-Ho, était de… 7 ans, 10 mois et 6 jours!

Car il faut comprendre la complexité de pareil enchaînement. Pour réussir son exploit, Nirmal «Nims» Purja a dû triompher de tous les obstacles grâce à une heureuse combinaison d’expérience, de forme physique, de logistique… et de chance.

Pour réussir son exploit, Nirmal Purja s’est entouré principalement de grimpeurs népalais. — Photo tirée d’Instagram @nimsdai

Et s’il a eu son lot de complications — notamment quatre sauvetages, dont certains à l’issue mortelle et des difficultés financières — durant l’aventure, «Nims» a su persévérer pour compléter le prestigieux enchaînement en exactement six mois et sept jours.

Le 29 octobre, il a ainsi atteint le sommet du Shishapangma (8027 mètres) après avoir obtenu une permission spéciale des autorités chinoises, qui avaient fermé la montagne aux grimpeurs.

À noter, le Népalais d’origine, ancien officier des forces spéciales britanniques, utilisait de l’oxygène au besoin pour ce qu’il avait baptisé «Project Possible».

Un nom qui convient plus que jamais désormais…


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Épisode 12 / Spécial ski de montagne avec Maxime Bolduc de la FQME et Thomas Thiery d’Est Ski

En attendant la neige, profitez d’un tour d’horizon en vue de la prochaine saison de ski de montagne avec l’épisode 12 de votre podcast plein air L’Appel de l’aventure.

Dans un premier temps (1:52), Maxime Bolduc, coordonateur ski de montagne à la Fédération québécoise de la montagne et de l’escalade, nous parle du phénomène qui gagne en popularité hiver après hiver.

Développement, sécurité, nouvelles destinations… Jean-Sébastien fait le tour du sujet avec Maxime.

Puis, entretien avec Thomas Thiery (35:13), du populaire collectif Estski.ca. On revient sur les débuts du projet, la passion du skieur français pour la glisse dans l’Est et les expéditions récentes au Labrador.

D’ailleurs, ne ratez pas la présentation du film Bienvenue à Nain en novembre (boutique.estski.ca).

Épisode présenté en collaboration avec www.arcteryx.com, en partenariat avec la boutique www.pagaiequebec.com

Bonne écoute!


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